Buuu, Masaki desu~
Voilà la traduction de l'interview avec Izaya provenant du volume 2 !
J'espère que cette traduction sera compréhensible... Et merci d'avance pour votre éventuelle lecture !
N'hésitez pas à me dire si une traduction particulière vous intéresse ^^
La traduction d'un passage se référant à tel ou tel personnage ou un passage qui vous intrigue... En tout cas, la liste des passages traduisibles est disponible sur le journal d'Anni Fiesta sur LJ ! ^^ Le lien doit se trouver dans la traduction du TimeLine faite par Shizuo ^^ Enfin, je peux le reposter ici ! Le voilà :
http://anni-fiesta.livejournal.com/ ( ATTENTION, CE JOURNAL EST REMPLI DE SPOIL, Y COMPRIS DANS LES TITRES ! DONC A VOS RISQUES ET PERILS ! )
Interview avec Izaya :"Qui vous a parlé de moi ?"
C'est ce qui dit nonchalamment cet homme, les yeux dénués de toute expression, pendant qu'il jouait avec une pièce de shogi.
"Si c'est quelqu'un qui sait où je vis, alors ce doit être un de mes VIPs."
Il était beaucoup plus jeune que je ne l'imaginais.
Beaucoup trop jeune pour posséder un appartement chic à Shinjuku. Vraiment ridiculement jeune en fait pour un courtier en informations qui contrôle prétendument le flot d'informations secrètes dans cette ville. Il devait avoir encore la vingtaine.
Son nom était Orihara Izaya. J'ai eu son adresse par le Cuisinier en chef au "Russian Sushi", mais son nom avait déjà été mentionné plusieurs fois quand j'ai interviewé certaines personnes plutôt bien renseignées sur le sujet "Qui est la personne la plus effrayante d'Ikebukuro."
"Ah... J'ai, j'ai ma source."
Je n'ai rien dit au sujet du Cuisinier en chef. Un sourire de sphinx apparut sur le beau visage du jeune homme pendant qu'il enfonça son corps fin dans son sofa.
Il y avait sur la table qui nous séparait un tablier de shogi ( = un shogiban ). Il y avait trois pièces de roi dessus - chose qui me frappa par son étrangeté.
"Dire à un courtier en informations que vous avez 'votre source'... Enfin bref. Ca m'est égal."
Je commençai à lui expliquer les séries d'interviews que j'étais en train de faire, en évitant soignement toute allusion au "Russian Sushi". A ma grande surprise, il semblait avoir lu mes articles.
"Les Evénements de Tokyo, c'est ça ? ... Présentant d'étranges évènements ou des sociétés remarquables de Tokyo... En parlant de ça, je me souviens avoir lu que le prochain numéro allait être un spécial Ikebukuro occupant tout le volume ?"
"C'est exact. J'en déduis que je peux aller dans le vif du sujet puisque vous semblez être si bien au courant ?"
Je commençais à être soulagé en pensant que je serais finalement capable de faire mon boulot.
Mais oh combien j'avais tort !
"Au fait, comment ça se passe au lycée pour votre fille ?"
"Je vous demande par-"
"M. Shiki de la société Awakusu est un gentleman, n'êtes-vous pas d'accord ?"
"......"
Alors je compris.
C'était donc comme ça.
La "source" que Shiki avait mentionné n'était autre ce Orihara Izaya là, assis juste en face de moi. Non seulement j'avais été assez bête pour ne pas m'en rendre compte, mais j'avais aussi fait tout ce chemin pour rencontrer celui qui avait vendu à Shiki mon information.
Colère, regret, mais aussi un peu de peur.
Je ne savais quelle expression adopter pendant que toutes ses émotions se mêlaient en moi.
Mais le courtier en informations, ne prêtant pas attention à ma situation, parla simplement de nouveau.
"Peu importe... Ce n'est pas comme si je m'en souciais. La personne la plus effrayante à Ikebukuro... Mais il y en a beaucoup trop dans cette partie de la ville. Laissez-moi réfléchir. Si je devais en choisir un seul... Simon, si vous parlez de combat à main nue. Si n'importe quel type d'arme est autorisé... Je pense que ce doit être Shizu-chan... Oui."
"Shizu......chan ?"
"Heiwajima Shizuo. Je ne sais pas quel genre de travail il fait en ce moment. Et je ne veux pas le savoir non plus."
Ce nom. Encore.
Je n'avais rien demandé au sujet de Shizuo, mais ce Orihara Izaya me disait ce même nom. Mais je ne pouvais toujours pas m'imaginer juste quel genre d'individu effrayant il était.
"Excusez-moi... Mais pourrais-je juste demander quel genre de personne est M. Shizuo ?"
"Je ne veux même pas parler de lui... Pour moi, avoir à le connaître est déjà suffisant."
"Mais s'il vous plaît, laissez-moi faire mon travail... ?"
"L'unique raison pour laquelle je souhaite avoir des informations à son sujet est parce qu'il est pénible d'avoir affaire à lui. Mais ça suffit, tout cela commence à m'énerver..."
J'étais malgré tout sur le point de poursuivre, même si je sentais que ce serait futile. Tout à coup, M. Orihara eut un curieux sourire.
"Bon. Il y a d'autres choses dont je dois m'occuper, alors je vais vous indiquer quelqu'un qui semble bien s'entendre avec lui... Si vous voulez le connaître tant que ça, aller voir - "
Décidément, je n'arrivais à rien. Avoir fait toute la route jusqu'à Shinjuku semblait apparemment avoir été inutile. J'aurais pu insister davantage, mais ce n'était pas la meilleure chose à faire étant donné qu'il connaissait mon adresse et qu'il savait où ma fille allait à l'école.
Je pouvais seulement espérer que la personne qu'il m'avait indiquée serait d'une plus grande aide.