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| Sujet: [Votes]Concours d'Halloween~ Mar 1 Nov - 0:25 | |
| Si comme moi vous avez vu un film d'horreur merdique et que vous avez besoin d'un vrai truc pour avoir la frousse... voici ! ( Ce concours sert également à prouver que certains d'entre nous ne sont pas des larves de l'écriture o/ ) Huhu et n'oubliez pas de voter même si c'est dur parce qu'ils sont trop doués et que vous avez la flemme de lire ! (Vous pouvez voter pour plusieurs, et n'hésitez pas à justifier !) Texte 1;- Spoiler:
Les rues d’Ikebukuro étaient remplies de sorcières, de démons et d’autres grotesques déguisements. La mythique fête d’Halloween battaient son plein, faisant couler à flots les bonbons dans les sacs des garnements. Tous se réjouissaient. Sauf peut-être une personne. Assis sur un banc, Kida Masaomi, affublé d’une cape et de crocs en plastique, regardait la foule, lassé par son importance et son constant mouvement. Lui qui avait imaginé passer une soirée terrifiante, dans un endroit tout aussi terrifiant, à se raconter des histoires terrifiantes, il était bien mal servis ! Il prenait un vrai bain de foule et de lumière et ne voyait sur les visages des différents passants que la joie et le contentement. Légèrement agacé, il poussa un grand soupir pour attirer l’attention de son camarade, Ryugamine Mikado, lui aussi déguisé pour l’occasion, mais semblant bien plus se réjouir de la situation. - Masaomi-kun ? Qu’est-ce qui ne va pas ? - Qu’est-ce qui ne va pas ?! Répondit-il en prenant un air dramatique. C’est Halloween, et au lieu de se faire peur à en mouiller nos pantalons on se contente simplement de regarder ce défilé de mode façon sabbat ! Mikado ! Dit-il en saisissant son ami par les épaules, Partons d’iciiiiiiiiii, je t’en priiiiiiiiiiie !! Tout d’abord gêné par les agissements de son ami et, il faut le dire, un peu effrayé par le plan du blondinet, Mikado ne sut que dire. Hélas, le tonique jeune homme qu’était Kida l’emporta à force de gesticulations et de supplications. Un sourire victorieux accroché au visage, il fila donc hors des rues les plus fréquentées, s’enfonçant au fil de ses pas dans des allées plus sombres, plus silencieuses et par conséquent bien moins accueillantes. Leur marche les mena finalement devant une sorte d’immense entrepôt. Le bâtiment faisait peur à voir. Le vent qui soufflait à travers ses fenêtres brisées donner l’impression que la structure de fer poussait de longues plaintes, des gémissements. On entendait de l’extérieur les murs craquer et les escaliers grincer. Quelques fois, on pouvait voir se profiler par une fenêtre une ombre qui flottait doucement. Était-ce un vieux drap, un rideau.Ou autre chose ? Sans plus de cérémonie, les deux jeunes gens entrèrent dans l’enceinte du bâtiment, l’un bien moins rassuré que l’autre. Ils trouvèrent une petite salle des plus lugubres dans laquelle ils s’installèrent. Le blondinet ferma doucement la porte qui grinça de façon sinistre. Ils étaient à présent tous deux seuls dans ce bâtiment et dans le noir. - Tu sais pourquoi je t’ai amené ici, Mikado-kun ? - N-non.Pourquoi ? - Parce que ce lieu à une histoire!Une bien sombre histoire, Mikado! -O-oh ? Vraiment ? Demanda le petit brun, tremblotant. - On dit que ce bâtiment est hanté par un des ouvriers qui participait à sa construction - qui n’a d’ailleurs jamais été achevée. Tu sais comment est mort cet homme ? Coupé en deux !! Mais tu sais, le plus fou dans tout ça, c’est qu’on ne retrouva qu’une partie...Ses jambes. Bien entendu, sa famille récupéra les restes du pauvre bonhomme et les enterra. Et c’est à partir de ce moment que tout commença. Les ouvriers, qui malgré tout avaient décidé de continuer la construction, commencèrent à entendre des bruits, des râles. Certains disaient même avoir vu une petite ombre passer à toute vitesse dans les couloirs. Ils disaient que c’était leur ami qui cherchait le reste de son corps. Mais personne ne voulait les croire. Alors, un soir, ils décidèrent de se rendre sur le chantier. Et tu sais ce qui se passa ? - N-Non. Quoi ? - On ne sait pas. - Hein ?! - On ne sait pas, car on ne revit jamais ces ouvriers.Sauf l’un d’entre eux. Mais le pauvre bougre était devenu complétement fou ! Il ne cessait de répéter « teke teke teke, Il va venir me chercher... ». On dit d’ailleurs que si on répète trois fois cette phrase, le fantôme de l’ouvrier viendra chercher ses jambes et, ne les trouvant pas, prendra les tiennes !! hurla-t-il en se jetant sur son camarade. - Kida ! Idiot !... - Et si on l’appelait ?... - Hein ? Quoi ?! Non ! Je ne veux pas ! Aller, rentrons, on s’est fait assez peur comme ça. - Teke teke teke, il va venir me chercher ! - Non ! - Teke teke teke, il va venir me chercher !! Teke teke teke, il va venir me cherch- Soudain, un grand bruit résonna dans tout le bâtiment, faisant sursauter les deux lycéens. Ils se redressèrent aussitôt, sans pour autant faire de bruit. Teke teke teke Kida fit un bon, loin de la porte, en hurlant. Le bruit s’arrêta, plongeant la pièce dans un silence des plus terrifiants. Mikado, lui, tremblait comme une feuille et tentait de retenir tant bien que mal quelques larmes qui perlaient aux coins de ses yeux. Teke teke teke On ombre se profila alors sous la porte. Il était venu les chercher. La porte tourna doucement sur ses gonds, grinçant, laissant apparaitre une petite ombre. Dans un mouvement de panique, Mikado saisit par le bras son ami avant de fuir à toute vitesse de la pièce, courant comme un dératé dans les couloirs poussiéreux du vieux bâtiments, poursuivit par cet horrible bruit : teke teke teke. Autant vous dire que les deux jeunes gens eurent vites fait de déguerpir du bâtiment.Laissant au « teke teke », qui n’était en fait qu’un zonard costumé, tout le temps de savourer sa farce. - Ces gamins, quelle bande d’idiots ! Dit-il en riant. Hélas pour lui, il ne remarqua pas la petite ombre qui s’approchait doucement derrière lui. teke teke teke Texte 2;- Spoiler:
Tombe la pluie par millier de goutte au dehors, Tant de larmes cristallines livrant leur chant une fois tombé.
Penché à la fenêtre j’observe ce monde noyé par la pluie comme ces larmes qui n’ont de cesse de couler. Car seule je demeure dans cette pièce délabrée qui n’est que de pierre froide et de ténèbres. Ténèbres qui emplissent les rues dans cette rude nuit d’hiver, faisant fuir les âmes égarés au dehors vers des lieux plus chaleureux, délaissant le vent gelé qui leur mord les joues. Saison de malheur pour les pauvres et les nécessiteux, terrassés par la famine et les maladies. Mais période très favorable pour elle, qui n’a qu’à se baisser comme l’on ramasse des fleurs fanés. Perdu dans ce brouillard une silhouette se dessine dans le noir. Affublé de son drôle d’accoutrement, il ne semble pas souffrir outre mesure des rigueurs du temps. Pauvre âme égaré que les passants semblent ignorés, ou ne voient pas ? Lui qui n’appartient pas à ce monde que vient-il faire là, ses cheveux blonds mouillé par la pluie qui ne l’accable pas ? Son regard se leva vers moi et alors les larmes cessèrent, délivré par le mutisme de ma solitude.
Son ton était calme et ses paroles avenantes. Il me conta comme il s’était retrouvé en ces lieux obscure, sans se soucier du phénomène qu’il avait sous les yeux, sans savoir qu’un simple regard déciderait de sa destiné. Il me demanda alors ce que je venais faire seule dans cette ville où aucune âme ne vivait. Retenant contre ma joue les cheveux que le vent emportait, je lui tendis la main pour le conduire où le village était réuni, afin d’échapper à la rudesse de l’hiver. Ma robe au bas déchiré volait autour de mes chevilles, répandant la saison froide sur le pavé. A mesure que l’on approchait de la taverne, l’odeur si fit acre. Une désagréable odeur de chair brulé, de mort. Il était arrivé à cette époque où la malédiction allait être levée et à ses dépens, avec elle être emporté.
Tombe la pluie sur les feuilles mortes Que le vent n’a pas emporté, Dans le fleuve transporte Tous les pêchers lavés.
Dans le silence qui régnait, les foulés d’une vingtaine de chevaux lancés au grand galop accompagné des cris de leurs cavaliers retentirent dans la quiétude de la nuit. Le temps parut se déplacer alors qu’on entendait au loin la vigie sonné l’alarme. Des hommes armés de lance et d’épée sortaient de toute part, parant à l’assaut lancé contre eux, ordonnant aux femmes et aux enfants de se cacher dans les caves. Elle restait incroyablement calme, le geste figé face au panneau de bois, un léger sourire flottant sur les lèvres. Les soldats n’eurent aucune peine à briser la maigre défense du village, se déversant dans les rues comme une rivière en crue. L’homme fit face à la charge des cavaliers mais ne frappa que du vent. Ils tranchèrent les hommes à tour de bras riant comme des déments, pénétraient dans les maisons pour violer les femmes et égorger les enfants. Les montures effrayées piétinaient de leurs sabots les corps des malheureux agonisant. Les torches furent lancées sur les toits, incendiant en un rien de temps la chaume de toitures, la taverne dans laquelle les rebelles avaient enfermé leur servant de tombeau.
Des larmes coulèrent sur les joues de la jeune femme, révélant la brulure qui lui mangeait le visage. De concert, la pluie se mis de nouveau à tomber, lavant le sol du sang et étouffant les flammes. La main resté en suspend cogna sur le panneau de bois calciné et s’ouvrit sur un garçon de quinze ans dont le visage se tordit de terreur. A l’intérieur, un verre se brisa et un homme, abandonnant sa tâche vint se positionner devant son fils et protesta avec véhémence. La jeune femme, dont le corps se décharnait a vue d’oeil, leur tendis les bras pour leur offrir la délivrance de cette vie de tourment.
Tombe la pluie au dehors, Dessine des ombres sur la toile givrée. Soeur de solitude monocorde Dans tes bras viens m’enlacer.
Shizuo ouvrit subitement les yeux et regarda autour de lui. Il se trouvait bel et bien dans sa chambre, au vingt et unième siècle. Ce n’était qu’un rêve, rien qu’un rêve. Car bien qu’il connaisse personnellement une Dullahan, il ne comptait pas la Mort parmi ses proches. Au dehors la pluie tombait drue contre le carreau, martelant la vitre comme des bruits de sabots. Portant une main à son visage, il se rendit compte qu’il serrait quelque chose. Ouvrant ses doigts étrangement souillé de suie, il découvrit une bague ancienne patiné par le temps. La même bague que portait cette étrange jeune femme dans son rêve. Il secoua la tête et se mordit la lèvre, il devait très certainement rêver éveillé. Or, d’un coup, il fit étrangement froid dans la pièce, comme si l’hiver s’y était installé et il régnait une atmosphère étrange... La solitude omniprésente, comme personnifié. Une voix désincarnée vint susurrer doucement à son oreille : - « Nul n’échappe à mes bras, sache le! »
Tombe la pluie en larme sur les pierres mortes, De ton souffle glacé vient m’embrasser.
Dans un petit village daté de la fin du douzième siècle, réputé pour avoir été frappé par la malédiction du seigneur de son temps, réside un petit cimetière. Cimetière dans lequel ont enterré les dépouilles des rares victimes retrouvées après le ravage de l’incendie. Parmi les stèles, un nom sortant de l’ordinaire a été gravé dans la pierre : SHIZUO HEIWAJIMA.
Tombe la pluie par millier de goutte au dehors, Tant de larmes cristallines livrant leur chant qu’une fois tombées. Texte 3;- Spoiler:
Je déteste l'hiver.
Les nuits sont encore plus longues que les autres jours de l'année., il fait noir plus longtemps. Je m'ennuie sous ma couette. Et puis en plus, j'ai la trouille de bouger dans mon sommeil alors qu'il fait encore noir.
Pour vous expliquer: Ça arrive des fois, quand on essaye de s'endormir, de se glisser totalement sous sa couette. J'ai fait ça, une fois, quand j'étais petit. Au début, c'était cool. On n'a plus à flipper parce qu'on croit voir des monstres dans sa chambre, on a agréablement chaud et puis, c'est rassurant. Plus rien ne peut nous atteindre puisque on est sous notre couette. Mais après, on commence à avoir trop chaud, à manquer d'air. Donc, bien évidemment, on sort la tête de sous son abri. Et c'est comme ça que certaines personnes perdent la vie sans qu'on le sache. Y a des rumeurs comme quoi ce serait ce qui est arrivé au fameux Motard sans tête d'Ikebukuro. Personnellement, je n'y crois pas . Ce serait pas possible qu'il puisse bouger s'il a la tête coupée.
En tout cas, moi, j'ai pas envie d'essayer. Parce que je sais comment ça se passe. Parce que j'ai voulu sortir ma main de sous ma couette quand j'étais petit. Mon doudou ne devait pas être loin, je l'avais posé sur mon oreiller avant de me coucher. Alors j'ai sorti ma main. Mauvaise idée. Parce que quand j'ai sorti ma main, j'ai aussitôt entendu un sifflement. Le sifflement provenait d'un truc qui fendait l'air. Je hurlai, mais je l'entendis parfaitement. Un petit rire. Le rire d'un gamin content de sa blague. Alors j'ai tourné la tête et je me suis vu. Mais je n'ai pas tout de suite tilté. Je me suis dit: « C'est qui? ». Pas besoin de réfléchir, il n'était pas censé y avoir quelqu'un à côté de mon lit. Et sûrement pas quelqu'un une hache à la main et une des miennes dans l'autre.
Voilà pourquoi je déteste l'hiver. Parce que je sais très bien que l'autre moi attend que je sorte un peu de sous la couette. Surtout, il attend que je sorte la tête. Parce que ce qu'il veut, j'en suis sûr, c'est prendre ma place. Mais je la lui laisserai pas. Oh non. Et s'il le faut, c'est moi qui le trancherai.
Texte 4;- Spoiler:
La nuit se couchait peu à peu sur Ikebukuro, les quelques restaurants et autres commerces encore ouverts à cette heure-ci commençaient à baisser les lumières de leur enseigne avant de fermer les stores de fer de leur vitrine, La voix du grand russe qui distribuait les tractes s'était évanouie dans la grande artère, les passants s'étaient volatilisés et les quelques rares badauds, avançaient, inquiets par la moindre ombre qui pouvait se profiler derrière eux. On retrouvait ça et là jonchés dans les rues quelques lampadaires et autres objets insolites surement arrachés lors d'un rixe, et même les cris de rage de Shizuo Heiwajima avaient disparu. L'ombre avait envahi la ville, donnant au quartier les plus animés de la capitale un air de ville fantôme. Dans un claquement sec chaque réverbère s'éteignait l'un après l'autre, la nuit avançait vers la fin de la rue . Puis la dernière lueur s'éteint enfin sur un petit immeuble des plus banal. Seul un faible halo semblait éclairer une fenêtre du Lycée Raira, la bouche béante et ardente se distinguait à peine de toute la noirceur nocturne, on pouvait, si on prêtait l'oreille, entendre de temps à autre des cris d'horreurs, ces hurlements étaient cependant entrecoupés de plusieurs rires. Quoi de mieux pour occuper cette nuit d'halloween qu'une invocation d'ao-andon? Le démon bleu qui est censée, après cents histoires effrayantes racontées et cent bougies éteintes, apparaître. Quand la dernière histoire serait racontée et que la pièce serait devenue sombre, le démon appelé « ao-andon » devrait se montrer. C'est une jeu à la mode dont on est pas assez averti des conséquences.
« On arrête c'est stupide! »
L'un des lycéens se tenait au fond de la pièce, ces amis le poussaient à continuer cette sombre farce alors que la dernière bougie allait être éteinte. N'y tenant plus et, allègrement effrayé par ce qui pourrait bien apparaître dans la pièce mal éclairée Hanari prit ses affaires sans se faire prier et déguerpit dans les couloirs sombres du lycée.
« tss..quel froussard! »
L'une des jeunes filles stoppa net son camarade prétextant qu'il valait mieux ne pas s'occuper de cette histoire et continuer ce petit rituel. C'était Noriko, la plus jeune du groupe qui devait s'occuper d'éteindre la dite bougie. Son estomac se noua, sa respiration ce voulait silencieuse mais été cadencée par les battements de son coeur, aussi vifs que le bruit du train qui écrase les rails « bam bam. » « bam bam », ses camarades hilares poussèrent la jeune fille vers la bougie, puis prenant son courage a deux mains elle souffla.
« ... »
« ça a marché ? »
Un crie résonna dans la pièce en entrainant une multitude d'autres, la lumière se ralluma éblouissant chacun alors que l'auteur de cette mauvaise farce se tenait les cotes, ravi par le tour qu'avait pris la fourberie.
« Pff quel con!! »
La plus part des jeunes gens se redressèrent et sans adresser un mot au plaisantin, quittèrent la pièce, laissant au pauvre jeune homme le soin de ranger la pagaye et de racler la cire au sol. Dans un soupir, Kyo se mit à l'oeuvre, se remémorant peu à peu les histoires d'épouvantes de ses camarades, ce récit macabre qu'on avait fait sur le « kagome kagome » sanglant, les yokai qui dévoraient les humains, ces poupées qui se mettaient à vivre. Des frissons d'angoisse remontaient le long de l'échine du brun, ses yeux cherchaient inlassablement et furtivement ce qu'il n'y avait pas, une silhouette effrayante, un visage, des traces de pas sanglantes? Un rire jaune s'échappa d'entre les lèvre du jeune homme alors qu'il finissait sa besogne, comme pour se remonter le moral.
« Quelles histoires de m...? »
Une porte claqua, le jeune homme se décomposa avant de faire quelques pas vers l'origine du bruit. Kyo tenta tant bien que mal de retrouver ses esprits. Son coeur pulsait contre ses cotes. Ses mains tremblaient, une sueur froide trempait son front alors qu'il s'approchait un peu plus de cette porte. Ses mains moites saisirent la poignée...Fallait-il vraiment ouvrir? Prit d'une soudaine montée d'adrénaline le lycéen poussa violemment la cloison de papier avant de scruter avec attention le placard, rien, non il n'y avait rien. Mais alors que le jeune homme tentait de distinguer les formes que contenait la petite pièce exiguë, Kyo fit une bien macabre découverte qui lui arracha un mouvement de panique incontrôlé, il tomba, recula tant bien que mal sur le sol. Des yeux, oui des yeux semblaient l'observer du fond du placard avec une lueur bien singulière, le blanc de l'oeil semblait passé et jaunie, comme celui d'un?....La forme semblait fuir a une telle vitesse qu'on ne pouvait distinguer qu'une ombre vaguement humaine. Le pauvre lycéen était paralysé par la peur, le souffle presque coupé par cette aventure, qu'est ce qu'il fallait faire ?! Où aller ?! Ils étaient déjà tous partis et l'idée de crier pour de l'aide lui glacer le sang, oui rien que ça.
« VLAM »
Les lumières s'étaient coupées, laissant le bâtiment tout entier dans le noir le plus complet et un corps gésir dans une épaisse flaque de sang encore chaude.
La pauvre Noriko, elle, semblait perdue dans le labyrinthe qu'était devenu le lycée, qu'elle connaissait pourtant si bien. Ses pas raisonnaient dans le grand hall, sans qu'elle puisse pour autant trouver la sortie, et alors qu'elle avançait dans le couloir les murs paraissaient comme décomposés, sombres. Et quoi? C'était le sol qui grinçait comme ça sous ses pied? La jeune fille donna un coup d'oeil inquiet, un planché? Ce qui avait été prit pour de la pourriture n'était autre que les veines sinueuses du bois. Noriko pressa le pas, inquiète, où était-elle? Ce n'était qu'une sombre farce pas vrai ?! Les larmes perlaient le long de ses joues rougies par la peur et le bois laissait bientôt place à des longs murs de papier. Le bâtiment prenait la forme inquiétante de l'une de ces maisons traditionnelles que l'on peut voir dans certains coins reculés du japon. Les pas accélérèrent et bientôt Noriko entamait une course folle. Mais alors que la situation semblait désespérée, une lumière semblait se projeter dans le couloir étroit, la lueur d'une bougie filtrée par le papier de la cloison. La jeune femme approcha de la lueur réconfortante.
« Kagome kagome*.... » (version japonaise du « facteur n'est pas passé » on tourne autour d'une personne et le but et de deviner qui de la ronde d'enfant se trouve derrière nous.)
Le souffle de la brunette était coupé par quelques pleures, ses yeux humides distinguaient de petites ombres qui dansaient en ronde autour d'une autre de ces formes sombres. La pièce se distinguait comme la seule échappatoire possible alors, fermant les yeux Noriko laissa sont corps faire le reste, la porte s'ouvrit. La demoiselle était pétrifiée, fallait-il ouvrir les yeux? C'est ce qu'elle fit, elle se hasarda même à parcourir l'endroit du regard. Rien, le bois recouvrait tout et l'architecture était passée, ancienne, les chants et la lumière avaient fuis. Aveuglée par la nuit la brunette tâtonna les murs cherchant une sortie possible, mais rien. Désespérée elle se laissa tomber contre le sol dans un pleure.
« Kagome kagome. »
Quoi sa recommençait? Noriko saisit sa tête entre ses mains trempées par un flot imperturbable de larmes. Non elle ne voulait pas jouer! Oui elle avait peur, trop peur, elle regrettait d'avoir joué avec le feu, sa bouche articulait des « désolés » suppliants. La petite musique s'arrêta et les pas derrière elle avaient cessé. Quoi elle devait choisir qui était derrière elle? Non elle ne voulait pas ! Et qu'allait-elle répondre. Un tremblement parcouru son corps, ses mains glissèrent le long de ses joues sans qu'elle ne puisse rien faire, rongée par la peur Noriko se retourna tout de même, une grimace de supplication déformait son visage. Mais l'enfant qu'elle cherchait n'y était pas. Des bruits de goutes qui tombaient au sol?...La jeune fille remontait son regard vers l'origine des éclaboussures, ça goutait effroyablement, c'était épais, elle remonta bientôt le long d'une gorge. La vision arracha un crie à la pauvre jeune fille, c'était bien la tête de son camarade, la tête de Kyo. Son hurlement semblait percer le bâtiment et atteindre le dehors.
« Hn? »
Hanari se retourna vers le bâtiment sombre. Non il n'avait surement rien entendu.
Texte 5;- Spoiler:
Il est environ neuf heures lorsqu'Anri se rend compte qu'elle n'a pas fini d'étudier pour son devoir de demain.
Cette année, elle partage un petit appartement avec une fille de sa classe nommée Fuko. Leur chambre est à l'étage et le salon est en bas. Ne souhaitant pas déranger son amie, elle décide d'aller étudier au salon. Fuko, elle, est fatiguée et va se coucher. Le temps passe plutôt vite car Anri a beaucoup à faire, elle travaille d'arrache pied jusqu'à 11 heures. Elle se rend alors compte qu'elle a besoin d'un livre oublié dans sa chambre pour finir son travail. Ne souhaitant pas déranger son amie, elle monte les escaliers sur la pointe des pieds. Elle croit entendre des bruits venant de la chambre. Étrange, pourtant, Fuko paraissait très fatiguée. Anri tend l'oreille, il lui semble entendre de petits bruits étouffés. Lorsqu'Anri arrive au niveau de la porte et pose sa main sur la poignée, les bruits ont cessés. Le silence se fait alors. La jeune fille décide de mettre sur le compte de la fatigue ces histoires de bruits. Elle ouvre alors doucement la porte. Silence. Fuko dort surement calmement, cela ne devait être qu'une passade agitée de son sommeil. Anri sait parfaitement qu'elle a laissé son bouquin sur le lit et ne prend donc pas la peine d'allumer la lumière. Elle avance alors à tâtons au travers de la pièce. Elle ne se sent pas très rassurée dans le noir, elle ne l'a jamais été. Elle se sent comme observée. Pourtant Fuko dort, Anri entend sa respiration, quelque peu haletante... Finalement Anri sent qu'elle approche de son lit et attrape doucement son livre. Elle sort alors doucement mais plus vite qu'elle n'était rentrée et referme la porte derrière elle.
Alors qu'elle redescend dans le salon, elle se reconcentre sur le travail qui lui reste à faire. Elle s’assoit alors dans le fauteil et commence à potasser le livre. Finalement Anri s'endort dans le fauteuil, trop fatiguée.Elle est réveillé le lendemain matin par les premiers rayons du soleil. Elle a beaucoup dormi et est d'ailleurs étonnée que Fuko ne l'ait pas encore réveillée. Elle monte alors afin de ranger ses affaires et saluer son amie.
Seulement, à peine entrée dans la chambre, une vision d'horreur la submerge, son amie git dans son lit dans un bain de sang. Sa tête est quasiment entièrement détachée de son corps ; ce dernier est laceré de coups de couteaux. Anri se met à trembler de tout son corps lorsqu'elle lève les yeux pour découvrir une inscription sur le mur. Avec le sang de son amie, le meurtrier a écrit : "Es-tu heureuse de ne pas avoir allumé la lumière ?"
Texte 6;- Spoiler:
Un mot, posé sur les lèvres... Dure comme la réalité, froid comme une entrave. Un mot rejeté, un mot envolé. Un mot enlacé, présent toujours et encore! Soeur comme une ombre, attiré par les ténèbres, retenue par ses griffes... Solitudes...
Aujourd’hui je l’ai encore croisé dans la rue. Je n’ai de cesse de l’observer, son sourire et son humour me font chavirer. Je l’ai regardé et lui ai souris, mais il ne m’a pas vu. Son coeur est peut être pris, mais je n’ai de cesse de penser à lui. Son visage me hante et m’obsède, à cette envie il faut que je cède. Alors mon crayon j’ai attrapé, pour vite le retrouver.
Aujourd’hui il n’avait vu que des visages inconnue. Il avait semblé qui Kida et Anju aient disparue. Il n’avait eu de cesse de les chercher et tout le jour les appeler. Il avait couru dans les couloirs, or ces reflets n’étaient que miroir. Il criait mais personne ne répondrait, Son monde n’était fait de rien, ce n’était juste qu’un dessin...
Allongé dans le noir, un nouveau mot planait sur un sourire. Un mot souvent entendu, un mot rêvé, un mot obtenu. Un nom : Mikado Ryūgamine.
Dernière édition par Shizuo Heiwajima le Mar 1 Nov - 14:49, édité 1 fois |
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