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| | - Le hasard, la serveuse et Zuko - [ PV Zuko Kurenai] | |
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| Sujet: - Le hasard, la serveuse et Zuko - [ PV Zuko Kurenai] Sam 12 Nov - 20:48 | |
| ____Pendant qu’elle nettoyait une table avec un chiffon humide en main, Malinka se mit à bailler longuement. Elle se fit assez discrète pour que les clients ne commentent pas son comportement. La fatigue la tiraillait, c’était comme si une perceuse forçait sur son crâne. Cette fichue migraine la rendait désagréable aujourd’hui bien qu’elle gardait un minimum de contenance. Des larmes perlaient au coin de ses yeux ; des valises énormes gâchaient la candeur de son regard triste… ____Barques de sushis russes, bols de soupe miso, bouteilles de saké chaud – ou froid –, le restaurant était assez bondé en ce moment. Elle allait et venait, récupérant des plats toutes les 5 secondes, filait entre les tables en repensant à la nuit d’hier, qui avait été plutôt … « planante » ? >> Elle n’avait pas à travailler au Russia Sushi alors elle avait préféré se balader en solitaire, en ville – comme d’habitude, tiens. La nuit commençait à tomber, les marmailles présents dans le Minami Park rejoignaient leurs parents en se précipitant, par peur de rencontrer un démon ou un mauvais esprit espiègle qui viendrait plus tard leurs faire une petite visite dans leurs chambres et ainsi, transformer leurs doux rêves en cauchemars. Assise près de la fontaine du parc, tête baissée, Malinka s’abandonnait à sa tristesse. La solitude lui pesait sur les épaules. La nostalgie lui rongeait le coeur. « Home Sweet Home » … Des perles d’eau salée balançaient sur ses longs cils noir couverts de mascara. La jeune fille affichait souvent un visage dur, fatiguée d’une réalité écrasante sauf qu’il lui arrivait de lâcher prise… « Hey toi ! » lança-t-on à son égard. >> Malinka ne prit même pas la peine de lever la tête, persuadée qu’il s’agissait encore d’un groupe de jeunes hommes venus pour l’embêter ou l’attraper. Elle se contenta donc de baisser un peu plus la tête en serrant les dents. Quelqu’un s’accroupit près d’elle, cherchant à attirer son attention : « T’as pas l’air en forme, dis donc ! »>> Tiens ? Pas d’insultes ? Pas de coups ? Malinka était surprise sur le coup mais elle ne baissa pas sa garde pour autant : « Fous-moi la paix. » cracha-t-elle. « Doucement, miss… On n’est pas là pour te causer des ennuis. »>> Elle releva finalement la tête en essuyant d’un revers de main, les larmes ruisselantes sur ses joues afin de connaître le visage de ces personnes. La personne accroupie afficha un sourire lorsqu’il rencontra ses yeux humides ; c’était un garçon. A peu près du même âge qu’elle. Derrière lui, un autre jeune homme se tenait debout en compagnie d’une fille drôlement sapée mais très jolie. Ils se présentèrent chacun et plus tard, Malinka se retrouva embarquée chez des inconnus, de la musique plein la baraque, respirant de l’air malsain mais aussi blanchit par on-ne-sait-quelle-poudre. Un gobelet de punch louche dans la main, levé vers le plafond, elle dansait de façon désordonnée, un sourire étrange collé à la figure et le corps bousculé par la foule ambiante. >> Elle riait, transportée par un bonheur falsifié, insalubre… >> Elle riait, parmi ces inconnus tous aussi ivres qu’elle… >> Elle riait quand soudain, on l’attrapa par le poignet avant de la tirer jusqu’à l’étage. >> Dans une chambre. >> Plaquée contre le mur de la pièce assombrie, elle riait encore ; dans le salon, quelqu’un avait choppé une guitare électrique et commençait à jouer un morceau bien rythmé, accompagné d’une charmante demoiselle au micro, qui elle, avait la voix déformée à cause de tout l’alcool qu’elle avait sifflé. Et alors ? Tout le monde s’amusait… Somebody mixed my medecine… >> Elle put reconnaître vaguement Kenji – celui qui l’avait abordé un peu plus tôt dans le parc – et, sans une once de panique, enroula ses bras autour de ses épaules. Il l’enlaça derechef, planquant ses mains sur les fesses rebondies de la jeune fille. Malinka ne broncha même pas lorsqu’il l’entraina sur son matelas… Au contraire, elle continuait de rigoler… Ce n’est que lorsqu’elle sentit quelque chose de froid sur son poignet qu’elle fut violemment ramenée à la réalité. Le jeune homme s’apprêtait à lui injecter un liquide transparent, inodore et fortement hallucinogène par le biais d’une seringue sûrement déjà utilisée. Derechef, elle se dégagea de son emprise puis s’éjecta du lit, affolée. « Hey, t’en vas pas ! » grogna le jeune homme en se relevant également. >> Trop tard, Malinka avait dégringolé les escaliers et déguerpit de l’habitation, le cœur battant à cent à l’heure, filant à travers les rues peu éclairées d’Ikebukuro. Elle ne savait même plus dans quelle partie de la ville elle se trouvait lorsqu’elle s’arrêta près d’une ben à ordures afin de reprendre son souffle. Elle devait retourner à l’hôtel ou au moins, à la porte de son ami Natori. Au lieu de ça – et l’ivresse l’emportant largement sur son subconscient – elle s’effondra là-même et s’endormit aussitôt sur le sol froid mais également sale… >> Le lendemain était plus difficile : eh oui, la fameuse migraine des lendemains des soirées arrosées. Son corps lui faisait mal de partout, surtout sa colonne vertébrale. Oh, et… Eh merde, le bar à Sushis ! C’est donc avec le peu de force qui lui restait qu’elle fit un dernier effort afin de se rendre à temps à son travail. ____Elle remplaçait les couverts lorsqu’elle entendit Simon l’appeler de vive voix, la sortant de ce souvenir demeurant flou pour la majeure partie : « Malinka ! Viens distribuer quelques tracts pour le restaurant avec moi ! » rit l’homme Russe. « Je-J’arrive ! » répondit-elle en se précipitant dehors. ____Il faisait bon, l’air était assez frais et agréable. Elle prit place à côté de son collègue, tendant plusieurs feuilles colorées aux passants. « Qu’est-ce que tu as bien pu fabriquer hier soir, Malinka ? » demanda discrètement l’homme brun en se penchant à son oreille. ____Malinka sursauta à la question et présenta brusquement – ou plutôt , colla – une feuille dans le visage d’un homme. Elle s’excusa sur-le-champ, terriblement gênée : « Aah ! Je suis désolée ! » |
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| Sujet: Re: - Le hasard, la serveuse et Zuko - [ PV Zuko Kurenai] Mar 29 Nov - 21:40 | |
| Le garçon grogna quand le réveil sonna les sept heures du matin. Il aurait tout donné pour pouvoir arrêter le temps et ainsi dormir dix heures de plus. Larver toute la journée ? Oui et alors ? Quand on n’a pas l’habitude de travailler jusqu’à tard le soir, l’horloge interne s’en trouve un peu chamboulée. Il aurait pu dormir plus longtemps, si les ouvriers ne revenaient pas dans un peu plus d’une heure. Le buzzeur commençait à lui courir sur le haricot. Si seulement ça pouvait être un radio réveil… La chose aurait été plus supportable. Oui il aurait pu le mettre sur son portable. Or c’était déjà un miracle qu’il parvienne à rentrer un numéro dans son répertoire, sans se tromper de touche, alors aller trouver le réveil quand on ne peut pas lire le mode d’emplois, bonjour. Levant mollement le poing, il l’abattit sur l’objet de sa future mauvaise humeur. Sauf que ce fut la table de nuit que son poing rencontra. Enfer et damnation, on avait encore déplacé ses affaires ! Serrant les dents sous la douleur, il cherchait l’objet de sa mauvaise humeur à tâtons puis lui flanqua son poing, ce coup-ci, sur le bouton pour le faire taire. Une bonne chose de faite. Prenant ensuite son courage à deux mains, il roula hors du futon, s’assit sur le bord de la marche et se massa les yeux, des nuages noirs flottant autour de sa tête, aux cheveux ébouriffés tel un super sayan. Pourquoi est-ce qu’ils venaient déjà ? A oui grâce à la comptable, que son patron lui avait envoyé, pour voir si l’appartement n’était pas dangereux pour l’aveugle. Ben voyons… Elle allait leur faire revisser toutes les étagères, arrondir les angles des meubles, poser une barre dans la salle de bain, changer la cuisinière et réparer la rambarde du balcon, qui aurait tendance à se déchausser. Il avait vraiment l’impression d’être dans une maison de retraite. Et pourquoi pas des barreaux aux fenêtres ? Des fois qu’il penserait pouvoir voler ? Sa mauvaise humeur matinale lui resta dans le fond la gorge. Pas vraiment la peine de s’énerver, ou pas, mais il n’aimait pas être pris pour un gosse. Mr. Hitoshi était vraiment paternaliste, mais un peu trop au gout du brun. Beaucoup trop. Il avait déjà un père, ça lui suffisait amplement. Bien sûr qu’il lui était reconnaissant de lui avoir trouvé cet appartement, or Maurice poussait le bouchon un peu loin. Décidé à se lever, la tête complètement dans le gaz, se disant qu’il lui en toucherait deux mots la prochaine fois qu’il le verra, Zuko rencontra un tapis pour le moins assez épais. Plutôt un dos d’âne à ce niveau. Bien évidemment il ne se trouvait pas au milieu de la route et cette protubérance sur la moquette ne pouvait être autre que Logan. Toujours couché dans le passage… Se prenant les pieds dans son compagnon à poil, l’homme se retrouva étalé sur le sol, le menton ayant pris la plus grande partie du choc. - « Bon sang Logan, grogna-t-il, combien de fois je t’ais dit de ne pas te coucher au pied du lit ?! De l’autre côté si tu veux mais pas là ! » S’emporta-t-il entre ses dents, tentant d’oublier la douleur de sa mâchoire. Il pouvait sentir dans son dos le regard incompréhensif de l’animal. L’intéressé s’était contenté de se relever en couinant et de se placer à côté de son maitre, afin qu’il se remette sur pied. - « Bah oui je t’ais fait mal grosse truffe ! C’est à ce demandé lequel de nous deux est le plus handicapé dans l’affaire. » Grommela-t-il en s’appuyant sur la tête de chien pour se relever. Il lui donna tout de même une pichenette sur l’oreille pour qu’il comprenne qu’il avait fait une bêtise. Heureusement que la table basse ne se trouvait pas là où les déménageurs avaient voulu la déposer. Sinon il aurait été bon pour les urgences où le cimetière… Lui attrapant doucement la truffe, le brun l’invita à le suivre dans la cuisine. Il était temps de manger.
Tel des australopithèques, chien et maitre bloquaient depuis deux minutes devant le frigo, porte ouverte. Zuko finit par briser le silence. - « Euh je sais pas si tu vois quelque chose, mais j’ai une douloureuse impression de vide… » L’animal guida sa main jusqu’à une bouteille de lait et une brique de soupe, et la pâté pour chat qu’il avait pris par mégarde au dernière course. - « Eh bien, je crois qu’on s’est un peu laissé déborder si tu veux mon avis. J’espère qu’il reste des céréales, mais pour toi ce sera pâté. » Par chance, il restait des céréales et la nourriture pour chat n’était pas une chose que Logan exécrait. Au moins, quand les ouvriers arriveront, ils savaient déjà où ils allaient passer leur mâtiné. Et en parlant d’ouvriers, il eut à peine le temps de sortir de la douche qu’ils frappaient déjà à la porte. Dans sa précipitation, il manqua glisser sur la savonnette qui lui avait échappé et enfila son peignoir à l’envers. Chose que Logan ne manqua pas de lui faire remarquer. Les cheveux dans les yeux, encore dégoulinant, il ouvrit brusquement la porte. - « Excusez-moi je suis en retard ? » Demanda-t-il légèrement gêné. - « Il est huit heure monsieur Kurenai. » Lui signala un des hommes. - « Vous ne deviez pas arriver vers huit heure trente ? » Souligna le garçon en fronçant les sourcils agacés. - « Si mais les finitions du chantier de ce matin ont été reporté. » - « Et bien dans ce cas… Entré, mais vous allez devoir attendre que j’ai fini. » Dit-il en les invitant à l’intérieur. - « Pouvait pas prévenir. » Râla le garçon se dirigeant des pas raides vers la salle de bain.
Sur le pas de la porte, il laissa quelques instructions, ça allait de soi, il ne leur faisait pas vraiment confiance. La plus importante étant l’interdiction formelle de fumer ! - « Et encore une chose, qui vous règle ? » - « C’est Mr. Hitoshi bien sûr. » Zuko n’eut même pas la force de lui dire merde. Celui-là il allait falloir qu’il s’arrête un peu. Pour toute réponse, il claqua la porte derrière lui en leur demandant de faire de même quand ils auront fini. Fallait-il qu’il se trouve un colocataire pour avoir la paix ? Dans le vestibule, il croisa la charmante Mme Yaho, cette vieille femme pleine de sagesse. Rien que de la saluer suffit à calmer son humeur maussade. A l’arrêt de bus, la malchance voulut qu’il le manque, pour la simple bonne raison que cet andouille de chauffeur ne s’arrêta pas. Cette journée qui commençait à peine lui sembla très mal partit… L’homme devait réfléchir à ce dont ils avaient besoin, et ce n’était pas Logan qui allait lui répondre. En tous les cas, les produits frais étaient exclus, étant donné qu’il ne pourrait pas rentrer chez lui immédiatement. Se trimballer ses courses dans son cadi toute la journée n’était pas une perspective qui l’enchantait, mais il n’avait pas vraiment le choix. Des jours où tu te dis que tu ferais mieux de rester coucher.
Des nuages noirs tournaient autour de la tête de l’aveugle, dans le rayon conserve, alors qu’il repensait à la venue de ces ouvriers. Il en avait vraiment par-dessus la casquette d’être pris pour un gamin assisté. Franchement, il l’avait déjà prouvé qu’il n’avait besoin de personne pour s’en sortir. Une présence à côté de lui le sortit de sa torpeur. L’odeur subtile de fleur de cerisier lui indiqua que son futur interlocuteur était une femme. - « Je peux vous aider ? » Dit-elle légèrement amusée. - « Ça ira merci. » répondit l’homme sans trop comprendre. - « Très bien, mais je ne pense pas que vous ayez un jour besoin de ceci. » Insista l’inconnue en s’efforçant de ne pas rire. Le brun serra dans sa main le produit qui s’y trouvait, afin d’identifier l’objet. C’était mou, mais il résidait aligné à l’intérieur, des petites barres de forme cylindrique. Il se sentit aussitôt devenir aussi rouge qu’une tomate alors qu’il reposa précipitamment l’article en rayon. Il était tellement dans les nuages qu’il n’avait même pas remarqué qu’il ne se trouvait pas dans l’étalage des conserves. - « Haaaa ! Je suis vraiment désolé.» Dit-il en s’inclinant et avant de partir avec son chien sans demander son reste. Sous les rires des quelques demoiselles se trouvant dans le rayon, dont une laissa échapper qu’il était mignon. Comment faisait-il quand ce chien paresseux n’était pas encore avec lui ? A oui, il avait encore une nounou, à son âge. Lui qui avait toujours été élevé comme un enfant normal jusqu’à l’arrivée de Chiba. - « C’est vraiment à se demander lequel de nous deux est aveugle. Espèce d’âne bâté. » Maugréa l’homme à l’adresse de l’animal qui le regardait sans comprendre. Enfin, le hasard voulu qu’une vieille passe à ce moment-là et prenne l’insulte pour elle. Outré, elle lui expédia son sac derrière la caboche en le traitant d’odieux personnage. Quelle espèce de vieille sorcière. Celle-là elle devait plus voir très clairs non plus. Et ce n’était pas une chose qui alla arranger l’humeur du garçon, bien que ça ne l’enchantait pas de la passer ses nerfs sur son animal.
Jamais ils n’avaient passé autant de temps à faire leur course. Trois heures c’était un record ! Heureusement qu’il ne travaillait pas à temps plein, sinon il ne se nourrirait plus. La montre affichait midi dix, tandis que les estomacs protestataires semblaient vouloir faire croire qu’il était plus tard. Arrivé à la hauteur des caisses, l’atmosphère tendue lui indiqua que les gens étaient autant de bonne humeur que lui. Mais au moins, à sa caisse ça avançait plutôt vite. Ce n’était pas comme s’il avait toute la journée. Au moment de régler, Logan lâcha un aboiement qui fit sursauter l’assistance. Le nez collé au cadi, il attendait ses friandises que son maitre avait déposées dedans sous ses yeux. Friandises qui avaient fait sac restant. - « Ah j’ai oublié quelque chose ? » Demanda l’aveugle en se penchant vers le bagage. Le coup de nez du chien lui indiquant que oui, il s’employa donc à ramasser le produit oublié, sur lequel il se coupa avec les bords tranchant du plastique. Chose que la caissière ne manqua pas de lui faire remarquer quand il lui tendit. Le garçon se confondit en excuse alors qu’il cherchait frénétiquement un mouchoir dans le fond de sa poche, alors que derrière le ton montait. Une jeune femme, se trouvant à sa suite, lui attrapa doucement la main. - « Pas de panique, c’est juste assez vascularisé à cet endroit-là, mais ce n’est jamais très grave. Je suis infirmière. » Dit-elle avec un sourire radieux. Rapidement, elle sortit un spray et un pansement et le tour était joué ! Zuko s’apprêtait à remercier sa bienfaitrice quand un homme décidait de faire valoir son droit à la rapidité. - « C’est bon il est pas aveugle, il aurait pût le faire hein. Pressez-vous un peu ! » La caissière, qui avait l’air d’être une femme imposante lui lança un regard chargé de reproche. - « Monsieur, ceci est une caisse prioritaire. Alors à par le fait que vous soyez pressé, je ne vois pas ce qui vous autorise à l’emprunter. Veuillez changer de fil merci. » Mouché le râleur ! Ce fut sur ces bonnes paroles que chien et maitre purent enfin sortir de ce maudit magasin. Mais où aller maintenant pour trouver de quoi calmer les ardeurs de son estomac ? Celui de l’animal étant comblé par la friandise qu’il l’entendait mâchouiller.
Tandis qu’ils erraient sans bute dans les rues, un homme prospectant pour son commerce attira son oreille, la voix couverte par les bruits de circulation et des conversations qui fusaient de toute part. L’aveugle s’en approcha pour prendre la température, quand il se prit un prospectus en plein visage. - « Je suis navré, mais je n’ai pas pris mes lunettes pour lire de près, va falloir me faire la lecture. » Répondit le garçon avec humour, quand elle lui retira le papier de la figure en s’excusant. D’après les dire de ce grand inconnu, il se trouvait devant le bar à sushi russe. Et bien que cela fasse deux ans qu’il vivait ici, il n’y avait jamais mis les pieds. Alors maintenant qu’il y était, et qu’il avait commencé à sympathiser avec les employés, pourquoi pas ? En espérant juste que l’établissement ne soit pas trop cher. Il sourit à la serveuse et lui dit sur le même ton plaisantin : - « Il n’y a pas de mal. Mais avez-vous une carte en braille ? » |
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| Sujet: Re: - Le hasard, la serveuse et Zuko - [ PV Zuko Kurenai] Jeu 29 Déc - 21:23 | |
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____Quelle maladroite ! Elle s’attendait à ce que le passant s’énerve contre elle violemment mais au lieu de ça, il emprunta la voie de l’humour.
« Je suis navré, mais je n’ai pas pris mes lunettes pour lire de près, va falloir me faire la lecture. »
____Puis il enchaîna :
« Il n’y a pas de mal. Mais avez-vous une carte en braille ? »
____Une… carte en braille ? Minute, le braille, ce n’était pas ce langage adapté aux malvoyants ? Malinka n’y comprenait rien, elle paraissait désarçonnée. Oh et quel sourire ! A en juger son apparence, Malinka lui donnait pas plus de 20ans. D’ailleurs, il était vraiment beau.
____Aucun d’eux ne remarqua les rougeurs sur les joues de Malinka. Peut-être Simon, mais il ne le releva point. Quelque peu gênée, elle bafouilla :
« Eh bien, je ne sais pas… »
____Ensuite, se rattrapa habilement :
« Mais je peux vous proposer quelque chose selon vos goûts ! »
____Elle baissa les yeux et vit la bêtise qu’elle avait commise puis s’accroupit en déballant encore quelques excuses. En ramassant les autres prospectus qu’elle avait laissés tomber, elle se retrouva nez à nez – ou plutôt nez à museau – avec l’animal qui accompagnait le jeune homme. Une très longue seconde passa jusqu’à ce que Malinka, dans un mouvement trop brusque de recul, tomba sur les fesses en poussant un petit cri, froissant les tracts dans ses mains. En voyant que la bête ne semblait pas agressive, elle cessa de protéger son visage. Le toutou se contenta de l’observer sans trop comprendre… ____Une grande main brune apparut devant les yeux humides de la serveuse, elle la saisit sans hésiter et se releva grâce à l’aide de Simon.
« Herm, je vous invite à me suivre à l’intérieur du restaurant, si vous avez un…un petit creux. »
____La proposition était bien partie ! Sauf qu’en repensant à l’animal, elle ne savait pas si elle était entrain de faire un faux pas professionnel. Voyons, un chien d’aveugle. A son avis, il devait être bien éduqué… Bon. Faisons confiance au maître. Ce dernier avait un regard si plaisant… Malinka en avait déjà croisé des beaux garçons jusqu’à présent mais lui. Même si sa vue était condamnée, ses yeux demeuraient saisissants. Quelque chose de spécial s’y dégageait. Elle abandonna les tracts à son collègue et poussa la porte du restaurant.
____Elle l’installa à une table fraîchement dressée avant d’entamer un petit questionnaire. D’abord, elle lui demanda comment il allait. Un petit détail sauta aux yeux de la jeune fille : il avait eu une coupure au doigt. Surement due à cause de sa cécité. ____Soupir.
« Je dois ensuite vous avertir qu’ici les sushis sont assez…Spéciaux. » souffla-t-elle à son oreille. « Nous préparons des sushis classiques bien évidemment ! Mais dans cette enseigne, le chef propose des sushis au fromage, au poulet, à la betterave [...] » poursuivit Malinka en balançant sur ses pieds.
____Puis elle ajouta en attrapant un petit carnet :
« N’hésitez pas à me demander quoique se soit et… Pour commencer vous désireriez boire quelque chose ? »
____Elle scruta l’animal en se frottant discrètement le derrière – qui serait surement décoré d’un beau bleu ce soir. Puis ses yeux se braquèrent sur le jeune homme, attentive, elle prenait note de ce qu’il lui disait.
____Aufaite. Ceci était la première fois que Malinka ouvrait autant la bouche pour parler au travail. Habituellement, elle ne faisait que déposer les plats et repartir se réfugier en cuisine, sans un mot. Quand elle était dehors avec Simon, elle se contentait de donner les feuilles aux passants, sans un mot. A croire qu’elle était muette. Non, cela se traduisait par sa timidité ainsi que sa discrétion. Cela faisait partie de sa personnalité.
____En attendant, elle tenta une légère grimace juste pour « vérifier » qu’il ne voyait rien. C’était stupide voire amusant mais elle n’avait pas pu s’en empêcher et arrêta bien vite de faire l’imbécile.
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| Sujet: Re: - Le hasard, la serveuse et Zuko - [ PV Zuko Kurenai] Mar 10 Jan - 23:30 | |
| La jeune fille ne sembla pas s’attendre à ce qu’il lui réponde sur le ton de l’humour. Elle devait être habituée à tous ces énervés braillant à la moindre anicroche, sans chercher le pourquoi du comment, ou ne voulant pas entendre la moindre excuse. S’en était navrant. Enfin, pour Zuko c’était une chose normale, pour lui qui passait ses nerfs en hurlant dans un oreiller, au moins une fois tous les deux mois, et quand il était seul chez lui. Or bien qu’il soit de mauvaise humeur ce matin, cette jeune fille n’y était pour rien à ses calamités. Donc ce n’est pas une malheureuse feuille de papier qui allait le faire sortir de ses gonds, même si cette fichue journée semblait être placée sous le signe de la malchance. Espérons juste que le vent tourne, mais dans le bon sens. La jeune fille ne paraissait pas être habituée à parler ainsi aux inconnus. Dommage pour elle, car dans sa situation, elle allait devoir composer avec. Or, l’homme avait cette chance que, malgré sa cécité, les gens soit à l’aise avec lui. Sans doute grâce à ses yeux ? A sa question, elle répondit qu’elle ne savait pas. Enfin la réponse semblait évidente, il n’avait encore jamais vu de carte en braille dans un seul restaurant. Enfin vu…. On ne lui en avait jamais présenté. Cependant elle répondit tout de même : - « Mais je peux vous proposer quelque chose selon vos goûts ! » C’était déjà ça. Bien que le garçon soit réellement curieux de savoir ce que servaient des russes, comme spécialités, dans un bar à sushi. A ses mots, il acquiesça d’un signe de tête en souriant légèrement. Il devait avouer que sa voix était plaisante à l’oreille. Doucement une image de cette jeune inconnue se dessinait dans son esprit, bien qu’il déplora de ne pouvoir admirer lui-même ses traits. Remarquant qu’elle avait laissé échapper quelques prospectus, la serveuse se baissa pour les ramasser, sous l’œil amusé de Logan, qui approcha légèrement le museau, afin de réclamer une caresse. Elle parut tellement surprise de le voir qu’elle tomba à la renverse en poussant un léger cri. L’animal pencha la tête de côté en couinant, avant de donner un coup de nez dans la jambe de son maitre. Zuko lui flatta le crâne tandis qu’elle se relevait avec l’aide de son collègue. - « Ne vous inquiétez pas, il a mangé ce matin. Il ne mord qu’à partir de seize heures, pour le gouter. » La rassura-t-il d’un ton plaisantin en ne pouvant s’empêcher d’afficher un sourire amusé. - « Herm, je vous invite à me suivre à l’intérieur du restaurant, si vous avez un…un petit creux. » Dit-elle en tentant de faire comme si de rien n’était. L’aveugle lui emboita donc le pas sans se faire prier, délaissant derrière eux l’homme à ses occupations, après l’avoir poliment salué. L’atmosphère du restaurant était guindé mais chaleureux, accueillant et convivial. Des bruits de conversations et de baguettes s’élevaient de toutes les tables, scandées par des « hummm » de délectation face aux plats servis. C’est que cela devait être bon, ça ne semblait pas faire un pli. Un rire amusé attira l’attention du brun. C’était un rire d’enfant qui devait être distrait par l’attitude de l’animal, avançant le nez en l’air, le flaire flatté par toutes ses odeurs alléchantes. Le maître s’arrêta quelque instant pour faire une singerie dans sa direction, ce qui le fit rire de plus bel. L’employée poursuivit son cheminement entre les tables pour le conduire à un endroit un peu plus calme. Prenant le temps de s’installer, il sautilla légèrement sur la banquette comme un gamin. Elle était confortable. Et comme à son habitude, Logan pris place à la gauche de son maitre, posant la tête sur sa jambe, il ne quittait pas la jeune femme des yeux. Celle-ci commença à le questionner, lui demandant comme il allait. Zuko pouvait sentir qu’elle n’était pas du tout à l’aise. Le son de sa voix était irrégulier, comme si elle se balança d’avant en arrière, tel un élève un eu trop timide récitant une leçon. Si elle avait pu courir se réfugier dans un trou de souris, elle l’aurait fait. Ce forçant à ne pas repenser à l’épisode du magasin, le garçon lui répondit quand même par politesse, sentant ses joues rosirent de la honte qu’il avait eu. - « Ça va, pour une si belle journée, je vous remercie. » Il lui sourit tout de même, un peu bêtement certes, mais il fallait bien la détendre un peu cette petite. Elle se mit ensuite à lui énumérer le menu, lui souffla à l’oreille que la nourriture était spéciale ici. Ça il n’en doutait pas. L’homme réprima in extrémis un léger rire, qui aurait pu paraitre déplacé. Seulement son souffle procurait, sur sa peau plus sensible, une sensation de chatouille qui le fit légèrement rougir. Zuko écoutait évidemment d’une oreille attentive le menu qu’elle avait la gentillesse de lui lire. Ainsi il pouvait attester que les sushis étaient vraiment spéciaux. Il ne put quand même s’empêcher de laisser trainer son oreille afin de conserver en tête l’ambiance de la salle. Ses voisins discutaient de l’anniversaire surprise qu’ils allaient organiser pour leur fille, ce qui fêterait en même temps l’obtention de son permis. Un peu plus loin, on parlait shoping, ou l’on racontait ses dernières vacances. Une autre table encore était animée par des affaires ennuyeuses de notaires, soulignées par une exclamation : - « Tu nous barde ! On reprend le boulot que dans une heure tout au plus, détend toi et parlons d’autre chose ! » L’aveugle afficha un léger sourire amusé, mais se rendit enfin compte qu’il n’avait pas écouté la serveuse jusqu’au bout quand il entendit, du moins perçu, que la fin de sa phrase : - « […] désireriez boire quelque chose ? » Il demeura silencieux quelques instants, ne se rendant pas réellement compte que ce fut une question. L’exclamation soupirante de son compagnon à poil le sortit de son silence. D’ailleurs il reconnaissait cette exclamation de la part de l’animal. Il poussait toujours le même soupir lorsqu’une personne cherchait à vérifier, par n’importe quel moyen, s’il était bien aveugle. Sans réfléchir, l’homme attrapa la main de la jeune fille et la regarda droit dans les yeux. Du moins il l’espérait. - « Vous avez un jolie visage mademoiselle, il est dommage de le déformer ainsi par de vilaine grimace. Il ne met malheureusement pas donné de le voir, mais je le devine. Je vous rassure, je ne vais pas vous manger, comme personne d’autre d’ailleurs, mais je trouve dommage que vous vous effaciez ainsi devant le gens. Vous avez vraiment quelque chose de spécial, et votre voix serait tant plus jolie si elle était éclairée d’un sourire. Je suis sûr que vous avez un magnifique sourire. » Lui sorti-il d’emblée comme s’il la connaissait depuis toujours. Il souhaitait juste qu’elle un peu plus confiance en elle, cependant, il n’avait pas pensée que ses mots irréfléchis pourrait la mettre plus mal à l’aise qu’autre chose. Et puis son sourire qui se voulait rassurant devait vraiment paraitre idiot. Ha… Lui et les relations humaines, ils faisaient la paire. Zuko finit par lui lâcher doucement la main, se rendant compte qu’il le tenait toujours, et reporta son attention sur le menu. Pour lui qui voulait paraître normal au premier coup d’œil, c’était raté, car il le tenait à l’envers. Enfin… pour un aveugle ceci n’était qu’un détail. - « Huuum… Je suis désolé si je vous ais gêné plus qu’autre chose, je ne suis pas à ma place en me permettant de dire ça. » Et cette habitude de parler comme un vieux bouquin lorsqu’il n’était pas à l’aise. Décidément, cette journée était vraiment une très mauvaise journée. Il avait perdu une grande occasion de se taire. Concentré sur sa mémoire, il lui semblait avoir entendu dans sa phrase « menu spécial ». Et généralement les menus spéciaux n’étaient pas trop chers. - « Euh je vais donc vous prendre un menu spécial, si j’ai bien écouté, et une carafe d’eau. Et est-ce qu’il serait possible d’avoir un peu d’eau aussi pour mon chien s’il vous plait ? Oh et encore merci pour cette patience lecture mademoiselle ! » Finit-il par dire avec sans doute le même sourire débile accroché au visage.
Lorsqu’elle fut partit, il se prit la tête dans les mains, sentant le poids du regard de son chien. - « Je suis vraiment qu’un abrutit hein Logan ? » Pour toute réponse l’animal lâcha un soupir. Dans le genre conversation constructive, il ne pouvait pas faire mieux. - « Merci de ton aide » Soupira l’homme en caressant la tête de l’animal. Il pouvait peut être passer pour un fou aux yeux des gens d’à côté, mais après tout, que celui qui n’avait jamais parlé à un animal comme s’il pouvait lui répondre, ou même à une plante verte, lui jette la première pierre ! |
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| Sujet: Re: - Le hasard, la serveuse et Zuko - [ PV Zuko Kurenai] Jeu 1 Mar - 18:18 | |
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____Alors qu’elle était encore occupée à tirer légèrement la langue en direction de son client, celui-ci lui attrapa la main soudainement ! Elle aurait voulu hurler mais elle se retint, et à la place, elle se met à couiner. Elle aurait voulu s’enfuir mais elle n’y parvint pas, et tenta de dégager sa main. Sauf qu’il la tenait fermement. Pas méchamment. Mais juste assez pour qu’elle reste finalement.
- « Vous avez un jolie visage mademoiselle, il est dommage de le déformer ainsi par de vilaine grimace. Il ne met malheureusement pas donné de le voir, mais je le devine. Je vous rassure, je ne vais pas vous manger, comme personne d’autre d’ailleurs, mais je trouve dommage que vous vous effaciez ainsi devant le gens. Vous avez vraiment quelque chose de spécial, et votre voix serait tant plus jolie si elle était éclairée d’un sourire. Je suis sûr que vous avez un magnifique sourire. » Lui sorti-il d’emblée comme s’il la connaissait depuis toujours.
____Comme s'il la connaissait depuis toujours, oui. ____Son cœur cognait comme un fou dans sa poitrine à cause de son geste inattendu ainsi que de ces mots si tendres, si rares à son oreille ; elle espérait qu’il ne le sente pas à travers leurs mains liées… Mais comment diable a-t-il pu deviner qu’elle grimaçait ?! Encore sous l’effet de la peur, la jeune fille tira timidement sur son emprise pour qu’il la lâche en serrant les dents.
« L-Lâchez-moi s’il vous plaît… » souffla-t-elle à peine. - « Huuum… Je suis désolé si je vous ais gêné plus qu’autre chose, je ne suis pas à ma place en me permettant de dire ça. »
____Elle remarqua le menu tenu dans le mauvais sens et le remit à l’endroit dans ses mains, même s’il n’y voyait rien. Cela lui avait paru automatique. Enfin bref, elle resta interdite jusqu’au moment où il passa commande avant d’aller se réfugier dans les cuisines.
« Excusez-moi ! » fit-elle en pressant le pas.
____Malinka manqua de bousculer une autre serveuse, poussa violemment les portes puis se recroquevilla devant les placards à baguettes, serviettes en papier et autre bordel de « set de table ». La peur la tenait encore vivement au cœur. Il n’avait très certainement pas voulu lui flanquer une telle frousse mais la demoiselle étant si peu habituée et pourtant si farouche du contact physique qu’elle en avait les larmes aux yeux. ____Elle n’avait prit aucune note de ce qu’il voulait ! Ah bon sang, heureusement que sa mémoire ne lui jouait pas des tours… Si Simon venait à apprendre cela, il lui passerait surement un savon. Bien, calmons un peu le jeu.
____La jeune serveuse finit par se relever et s’essuya les yeux d’un revers de main, malgré cette fichue boule qui grossissait encore, obstruant sa gorge. Une carafe d’eau, c’est ça ? Et il en fallait également pour le toutou. Puis… Ah ! Le menu spécial ! ____Malinka s’appuya un instant contre la porte après s’être dépêchée de remplir une carafe en verre d’eau fraîche. Finalement, elle prit son courage à deux mains et puisqu’elle tremblait légèrement, elle prit soin de ne pas renverser de l’eau sur le sol en avançant pas à pas jusqu’à la table. Carafe en main droite et assiette creuse en main gauche, les yeux fixés sur ce chien au sourire indestructible, elle n’avait de cesse de tanguer sur ses pieds en grommelant entre ses dents. Tout ceci semblait tellement ridicule ! C’est en croisant le regard du toutou que tout le mal aise qui avait pesé sur la jeune fille s’envola comme d’un claquement de doigt. Ah… ____Le tout déposé devant l’adorable paire de clients, elle repartit comme une flèche en cuisine pour confectionner rapidement – parfaitement – la commande du jeune homme. Elle était revenue aussi vite qu’elle était repartie, donc !
« Voilà ! Et je m’excuse si j’ai été longue. » balbutia-t-elle en s’inclinant poliment.
____Une terrible envie d’éternuer lui chatouilla le nez… Son cœur se remit à battre la chamade. Elle avait si honte à ce moment-là, nom d’un chien ! Comme une bête docile, Malinka attendit qu’il lui dise lui-même de se relever, en remuant son nez de droite à gauche, de haut en bas, le tout le plus discrètement possible… Cette fois, elle ne cherchait pas à vérifier s’il était bel et bien aveugle ou pas. En plus, à cause de son embarras, elle oublia complètement de lui souhaiter « Bon appétit ! »
____Ah, Malinka Malinka…
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| Sujet: Re: - Le hasard, la serveuse et Zuko - [ PV Zuko Kurenai] Sam 19 Jan - 0:32 | |
| Le garçon était en grande conversation avec Logan en attendant que la jeune serveuse revienne de la cuisine. Il avait sentit qu’il lui avait fait peur et voulait s’en excuser. Mais, il sentait également autre chose sur lui depuis quelques secondes : le regard pesant de ses voisins. Depuis tout à l’heure, il parlait du club, de Mr Hitoshi ainsi que de Thoru, son ancien professeur. Le chien l’écoutait sans mot dire. Pouvait-il dire quelque chose d’ailleurs ? L’aveugle aurait bien aimé. Ceux qui pensent que les animaux sont trop bêtes pour comprendre ce qu’on leur dit sont des idiots. Zuko savait qu’il le comprenait. Peut être pas dans les détails, mais au moins les grandes lignes. Sa main posée sur sa tête pouvait sentir ses expressions ainsi que ses oreilles bouger. Et quand il lui parlait, ses expressions étaient différentes. - « Je suis sûr que les voisins aimeraient que j’arrête de te faire la conversation. Mais ce n’est pas comme si je te parlais de mes dernières performances… » Dit-il en jouant avec ses baguettes. A ses mots, l’animal lança une exclamation qui fit lever le nez de leur assiette à quelque un. A la table d’à côté, c’était un mélange de choc et de honte. Le brun les entendit se lever et partir sans demander leur reste. Peut être parlaient-ils bas, seulement, il avait profité de toute la conversation. Et franchement, il s’en serrait bien passé. Logan redressant soudain le museau à l’approche des bruits de pas qu’il reconnu. Sa serveuse attitrée revenait avec l’eau, déposant la carafe sur la table et une assiette par terre. Le brun eut tout juste le temps de la remercier qu’elle avait déjà disparue. Il rit légèrement. Pauvre enfant… Posant une main sur la carafe, il balada ses doigts dessus à la recherche de l’anse. Sa forme ronde lui rappelait ce bocal à poisson rouge qu’il avait eu étant petit. Avec le poisson également, qui appréciait particulièrement les chatouilles sur le dos. Drôle de bête… Ce souvenir le fit sourire avec une certaine tristesse. Quand ses extrémités rencontrèrent l’objet de sa recherche, il s’efforça de ne pas faire de bêtise en se servant un verre. Il fallait dire que celui-ci n’était pas très grand. Posant un doigt sur le bord, il le remplit jusqu’à sentir le liquide sur sa peau. Il eut tout juste le temps dans prendre une gorgée qu’elle revint aussitôt déposant le menu devant lui. - « Voilà ! Et je m’excuse si j’ai été longue. » Dit-elle poliment. - « Ah non, c’est très bien, je n’ai pas vu le temps passer. Merci. » Lui répondit-il avec un sourire en repensant à ses voisins qui étaient partis prématurément. Le garçon ne se rendit pas compte de la position dans laquelle se trouvait la jeune fille. Comment le pourrait-il après tout ? Il était occupé à chercher ses baguettes qu’il avait déposé il ne savait plus trop où vers la carafe. Quel empoté celui-là des fois. Tâtonnant légèrement sur la table, il partit un peu loin, ses doigts rencontrant doucement une joue de la serveuse. Il eut une seconde de réflexion durant laquelle il resta en suspend. Pourquoi diable était-elle au niveau du meuble ? A mais oui !, quel idiot il faisait. Otant précipitamment sa main, il la rangea sous la table, se sentant légèrement rougir. - « Ah je suis désolé, ce n’était pas volontaire ! Je cherchais juste mes baguettes. » Dit-il précipitamment et terriblement embarrassé. Mais à voix basse, de façon à ne pas se faire remarquer. En touchant accidentellement son visage, il avait aussi put sentir son nez bouger, c’était significatif… Farfouillant rapidement dans ses poches, Zuko finit par trouver un mouchoir propre et le lui tendit en se reprenant. - « Je ferais comme si je n’avais rien entendu, c’est naturel après tout. La rassura-t-il avec un petit sourire. Oh !, et vous pouvez vous relever. Désolé… » Décidément, elle était mal tombée avec lui. Enfin, il fallait dire qu’il avait perdu l’habitude de dire aux gens de se relever, étant donné que la plupart s’épargnait cette politesse avec sa cécité. D’ailleurs, ses baguettes se trouvaient juste devant lui, à présent le long du plateau. Incontestablement, il n’était pas sortable. - « Ah oui, et je voulais vous dire, je m’excuse pour tout à l’heure si je vous ais mise mal à l’aise. C’est une mauvaise habitude chez moi, j’ai besoin de savoir où se trouvent les personnes avec lesquels je converse. » Ahlalala. Pourquoi ne sortait-il pas souvent déjà ? Ah oui, à force de vivre seulement avec un chien, on oublis un peu les relations humaines… Et d’ailleurs, ce n’était pas son fort. |
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| Sujet: Re: - Le hasard, la serveuse et Zuko - [ PV Zuko Kurenai] Ven 19 Juil - 1:43 | |
| ____Derechef, la jeune fille retint son souffle, tout en ayant un léger mouvement de recul, lorsque ses doigts effleurèrent sa peau douce. Le contact, c’était pas du tout leur fort à tous les deux… Il lui voulait un truc ou quoi cet homme ? Déstabilisée, elle se releva sans plus tarder puis éternua le plus fémininement possible. Ses deux mains plaquées sur son visage, la jeune fille aurait préféré s’évaporer que de rester plantée là. Puis, le plus gentiment du monde, l’aveugle lui proposa un mouchoir. Elle ouvrit doucement un œil et accepta le présent sans faire d’histoires.
____Finalement, elle le trouvait adorable avec sa maladresse… Tellement qu’un sourire se dessina enfin sur son visage fatigué.
« Ca ne fait rien… » souffla la demoiselle en baissant les yeux.
____Si seulement tout le monde au restaurant était aussi aimable, ou du moins respectueux envers elle, ça faciliterait le travail de Malinka pour sûr. Elle rangea une mèche de ses cheveux derrière son oreille avant de quitter la table du client car on l’appelait ailleurs.
« Bon appétit ! »
____Durant son service, la demoiselle n’avait de cesse de jeter quelques petits regards en direction de Zuko, inquiète de son confort. Mais il y avait aussi autre chose, quelque chose qu’elle ne connaissait pas ou alors très mal, qui la poussait à poser les yeux sur lui autant de fois. Evidemment, elle n’oubliait pas de remettre un peu d’eau dans la gamelle du toutou. En allant déposer des cartes à une table voisine, Malinka se fit bousculer par une collègue, manquant de tomber sur Zuko. Décidémment…
____La chute improvisée renversa de l’eau sur les deux jeunes gens, créant de l’agitation une fois de plus dans le restaurant. Bon dieu, là c’est sûr Malinka voulait disparaître de la surface de la Terre entière. Tout se passa vite, elle tapota les genoux et le polo du garçon avec une serviette propre, en débitant des excuses, tremblante de honte. Soudain, elle se fit tirer – et pas de la manière la plus douce qu’il puisse exister – à l’intérieur des cuisines par une autre serveuse, qui avait bien l’air vénère à cause des bêtises de la plus jeune.
« Veuillez excuser cette empotée, monsieur. On va vous offrir le repas. » déclara l'autre serveuse en éjectant Malinka loin de l’homme et de son animal.
____De l’autre côté des portes battantes, Mali se prenait toute une flopée de sermons, rabaissée au rang d’incapable, d’idiote, d’empotée… Une fois le savon passé, elle s’essuya les yeux et fut renvoyé du restaurant pour la journée. Vexée, humiliée et terriblement désolée, elle chopa son sac dans les vestiaires, traversa la salle de restauration en cachant son visage et s’excusa encore auprès de Zuko. Une fois dehors et la porte claquée, ses jambes l’aidèrent à fuir loin de cet Enfer.
« La Maison vous offre votre repas, monsieur. Navrée pour cet incident, elle est vraiment idiote cette gamine. » soupira la serveuse qui avait sermonné Malinka en débarrassant le désordre de la table. « Souhaiterez-vous quelque chose d’autre à boire ? »
____Loin du restaurant, la petite Fujiya s’était planquée derrière une ben à ordures à pleurer toutes ses larmes, secouée des évènements. Derechef, elle sortit le mouchoir que lui avait offert le jeune homme un peu plus tôt pour sécher son mascara qui dégoulinait sur ses joues rougies. |
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| Sujet: Re: - Le hasard, la serveuse et Zuko - [ PV Zuko Kurenai] Mer 24 Juil - 11:27 | |
| Zuko se retint de rire en l’entendant éternuer. C’était un peu comme surprendre une sourie en train de voler un bout de fromage. Portant une main à sa bouche pour empêcher son éclat, ses yeux eux ne purent s’empêcher de sourire à sa place. Ce n’était aucunement dans l’intention de se moquer, loin de lui cette idée. Mais c’était, diront… mignon ? Logan, quant à lui, avait décollé sa truffe de ses genoux pour la plonger dans l’assiette que sa serveuse lui avait gentiment mis à disposition. D’ailleurs, l’animal releva son nez légèrement dégoulinant pour flanquer quelques tapes à la main pendante de la jeune fille. C’était sa façon à lui de dire merci. Lorsqu’elle accepta son mouchoir, excusant la maladresse de son client, l’aveugle put entendre dans sa voix qu’elle souriait. L’employée finit par quitter sa table en lui souhaitant bonne appétit. C’est vrai qu’il fallait qu’elle s’occupe d’autres personnes. En aillant enfin ses baguettes en main, l’homme put constater que son repas portait bien sa mention « menu spécial ». Parce que c’était vraiment, très, spécial. De temps en temps, il est glissait un bout à son compagnon à poil, discrètement sous la table, cédant à ses insistances. Bon, en temps normal il ne le faisait pas. C’est comme ça qu’on inculque les mauvaises habitudes. Mais bon, dans un restaurant, il est bien difficile de l’envoyer à sa place. L’animal faisait un espèce de blocage avec les uniformes. Zuko ne savait pas tellement comment il faisait, mais son Chewbacca personnel avait bien compris lesquelles étaient les serveuses de celles qui ne l’était pas. Et lorsque le violoniste lui demanda d’un attraper une, il eut peur que la demoiselle n’en fasse une crise cardiaque. Le berger s’était contenté de choper un pan de son tablier pour la tirer vers son maitre. La jeune fille réprima un cri de surprise, qui valut encore des regards de reproche à la table du « couple insolite ». - « Je suis désolé mademoiselle, il ne voulait pas vous faire peur. Je voulais juste vous demander le chemin des toilettes s’il vous plait. » Il sentit son interlocutrice quelque peut réticente. Cependant, avec un client handicapé, faut savoir composer avec. Sur le pas de la porte, il la remercia et lui dit que Logan retrouvera son chemin dans l’autre sens. Elle n’avait pas eu le temps de répliquer quoi que ce soit et Zuko n’avait pas trop envie de l’entendre. Cette voix qui se force à être aimable, alors que sa propriétaire voudrait se trouver ailleurs. Même ici, chez certaine personne, la politesse commençait à se perdre. Déplorable… A dire vrai, l’homme serait bien resté dans les toilettes jusqu’à ce qu’il n’y est plus personne en salle. Mais bon, il ne pouvait pas non plus recommencer à se terrer comme un lapin chaque fois qu’il sortait. Si Tohru le voyait c’est certain qu’il lui botterait les fesses ! Essuyant l’eau qui ruisselait sur son visage, il respira un grand coup et appela son chien. - *Un peu de courage…* Reprenant place, en faisant attention à ne pas louper la chaise, il entreprit de finir son plateau. Après ça il partirait. Les ouvriers ne devaient plus en avoir pour très longtemps. A moins qu’ils ne s’emploient à refaire tout l’appartement… Le garçon offrit le dernier morceau de viande au ventre à pattes, quand de l’agitation se fit entendre autour de lui. Il y eu plusieurs bruits de pas désordonnés puis l’impression désagréable que quelque chose, ou quelqu’un tombait sur lui. Logan qui se faisait marcher sur les pattes se leva en couinant, partant se réfugier de l’autre côté de la chaise de son maitre. Zuko, redressé de toute sa hauteur sur son siège, leva les mains en direction de ce qui arrivait sur lui. Ses doigts rencontrèrent ce qui devait être un bras et il eut l’affreuse surprise de prendre une seconde douche… Pantalon et chemise trempées, il s’employa à attraper la serviette pour éponger tout ça quand on le fit pour lui. Il reconnu le parfum et la voix de la « fautive » : c’était « sa serveuse ». Cette jeune fille si charmante qui se confondait en excuse tout en essuyant le liquide froid de ses vêtements. L’aveugle se sentit devenir aussi rouge que dans le rayon de… herm… au magasin ce matin. Il voulut attraper une de ses mains pour lui dire d’arrêter : - « Laissez ça fait rien. Ce n’est que de l’eau et… » Il ne sut pas si elle avait entendu la suite de sa phrase, car les bruits de pas qui précédèrent l’incident, lui indiquèrent qu’on avait entrainé cette pauvre âme à l’abri des regards qui se faisaient noirs et accusateurs. L’homme entendit une des serveuses la sermonner de façon un peu trop avilissante à son gout. Zuko avait déjà entendu ce genre de discours envers sa personne. Des gens qui n’excusaient pas son handicap, mais qui le prenait quand même pour de la sous espèce. Les portes s’ouvrant dans l’autre sens, il entendit la jeune fille traverser la salle et sortir du restaurant. Le garçon écoutait à peine ce que lui disait la femme. D’ailleurs, l’autre l’avait rejoint, achevant de casser du sucre sur le dos de l’exclue. L’homme se secoua les mains, les essuya sur sa serviette avant de lever les yeux vers ses interlocutrices. - « Je crois que ce ne soit pas utile d’en venir à de telles extrémités. Commença-t-il. Il finit par attraper doucement le poignet de la jeune femme qui se trouvait le proche de lui, posa bien ses doigts sur ses veines, sans qu’elle sembla vraiment s’en rendre compte. Je crois aussi que la plupart du temps, il faut être deux pour tomber, surtout quand l’autre personne se trouve assez proche de vous. Et, la plupart du temps, encore, quand on sermonne à ce point quelqu’un, c’est qu’on a une part de responsabilité dans sa faute, mais que l’on ne veut pas l’admettre… » Il y eut un court moment de silence durant lequel personne ne pipait mot, cependant, le violoniste avait eu sa réponse. - « Alors peut être devrez vous certainement tourner sept fois votre langue, avant de vous comporter comme une vrai garce. » Acheva-t-il en lui lâchant le bras. Apparemment outré, le client ne lui laissa pas le temps de rétorquer quoi que ce soit. Se levant de sa chaise, il déposa une somme qui devait être l’équivalent de son repas, attrapa cadis et laisse et contourna la table. Faisant face aux employées, il s’inclina respectueusement : - « Sur ce, je vous souhaite une bonne journée. Et merci pour ce repas. » Tournant les talons, il fila sans demander son reste. Il avait assez attiré l’attention comme ça dans cet endroit.
Ce n’était pas du tout dans les habitudes de Zuko de se comporter de la sorte, cependant, il détestait ce genre de fille qui se croit tout permis, parce qu’elles ont l’ascendant du poste et du caractère. Une main à sa montre lui indiquait qu’il était bientôt trois heures. Encore une journée à flâner et à s’attirer les foudres des gens. C’est certain que les deux compagnons d’infortunes ne remettront pas les pieds dans ce restaurant de si tôt. Tout ce qu’il voulait à présent c’était rentrer. Bien qu’il n’avait rien pris en produit frais, les courses ça aiment pas trop se faire balloter éternellement. Attrapant son portable, il appuyant sur une touche et une voix électronique s’éleva du haut parleur : « Vous n’avez pas de nouveau message. ». Puuuuuuuuh ! Ils n’avaient pas encore terminé… Errant une nouvelle fois sans but, Logan finit par s’arrêter, la truffe en l’air. En deux coups de nez, il poussa la personne qui semblait stationner devant son passage. L’homme se retourna et voulu rétorquer, cependant il sembla qu’il se ravisa. Surement à la vue du regard vague du maitre qui ne le voyait même pas. A la place, il s’écarta en s’excusant. Mais au final, Logan tourna à son opposé, entrainant Zuko qui s’excusa à son tour. Apparemment son guide avait flairé quelque chose et il lui aurait bien demandé quoi, si l’animal avait put lui répondre. - « Logan où tu m’entraines ? Ralentis un peu tu veux ? » Finit-il par articuler en donnant de léger à-coup sur la laisse. Ahlala, si seulement il pouvait lui répondre ! Au bout d’un moment, il finit par s’arrêter. Les odeurs d’ordures firent retrousser le nez de l’aveugle. Il allait dire à son compagnon qu’ils n’étaient pas aux abois à ce point, quand des sanglots parvinrent à ses oreilles. Le berger allemand l’attira de nouveau, contournant les bennes odorantes. Il finit par coller sa truffe humide sur les genoux de la source du sanglot, la regardant la tête penchée sur le côté l’air de dire : « Pourquoi ce chagrin ? ». Zuko ne savait pas du tout de qui il pouvait bien s’agir, cependant Logan, lui, le savait. Et aujourd’hui, le chien avait semblé être fan d’une seule personne. Alors il lança un peu hasard : - « Vous êtes la sympathique serveuse du bar à sushi ? Je suis vraiment désolé pour ce qu’il s’est passé tout à l’heure. Cependant, vous ne devriez peut être pas resté là. » A ces mots, il lui adressa un sourire et tendit une main assurée vers elle. - « Au faite, moi c’est Zuko. Et bien qu’on aurait put espérer de meilleure circonstance, ravie de vous rencontrer. » |
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