Cette fan-fiction n’est pas de moi, mais de la merveilleuse anni_fiesta, qui s’occupe par ailleurs de la traduction japonais > anglais du roman de Durarara. Je me suis contentée de traduire du mieux que je pouvais. Vous pouvez trouver la version originale ici : http://anni-fiesta.livejournal.com/44223.html.
Ce petit texte m’a beaucoup amusé, donc je me suis dit que j’allais le partager. En espérant que cela vous plaira :


[Fiction ?] 21 faits
Je sais, je sais, ce n’est pas la meilleure idée de poster des fictions dans un journal de traductions. Mais j’écris en anglais très rarement, et créer un compte juste pour ça, cela me semblerait un peu… vous savez. Celui-ci n’est pas yaoi, à moins que vous ne louchiez vraiment beaucoup dessus. J’ai juste essayé de mettre en mots les relations que je me représentais entre ces deux là.


21 faits à propos de Izaya Orihara et Shinra Kishitani

1. Shinra se soucie d’Izaya. Vraiment.

2. Celty est son seul et unique amour, Shizuo son spécimen sauvage et Izaya son livre de loisir sous forme humaine.

3. Izaya n’aime pas être lu. Mais ce qu’il y a de bien avec Shinra, c’est qu’il n’a pas besoin de toucher le livre pour le lire attentivement.

4. D’un autre côté, Izaya l’apprécie, de la même manière qu’il apprécierait un plat équilibré et conseillé pour la santé dentaire – ce qui signifie que pour lui, Shinra n’est pas aussi intolérable que de la nourriture en boîte, mais pas non plus quelque chose de très appétissant.

5. Cependant Shinra rappelle régulièrement à Izaya que c’est ce qu’il y a de plus sain en matière de nourriture.

6. Ce qui fait de Shinra quelqu’un d’anormal, c’est qu’il est absolument insatiable lorsqu’il s’agit de choses ayant rapport à la santé. Celty, bien sûr, fait partie de cette catégorie.

7. Si Izaya sait que quelque chose est bon pour la santé, il en mangera une bonne moitié, et laissera le reste.

8. Shinra n’est pas un psychiatre, mais il sait que Izaya n’est pas schizophrène.

9. En fait, Izaya est plus en une seule pièce que la plupart des gens.

10. Tellement en une seule pièce que sa mentalité semble être maintenue grâce à de la super glue.

11. Il ne peut pas blâmer Izaya. Après tout, de même que vous avez besoin d’un scalpel en acier pour couper des muscles d’acier, vous avez besoin d’une mentalité plus unie que celle de tous les autres êtres humains si vous voulez les aimer comme il faut.

12. Cela dit, Izaya peut être un peu bipolaire (1). Mais ce n’était rien que le jeune Shinra estimait comme quelque chose dont il aurait dû se préoccuper.

13. En rétrospective, et seulement en rétrospective, Shinra estime désormais qu’il aurait pu s’en préoccuper un petit peu plus.

14. Mais le fait est qu’il avait choisi de l’ignorer, précisément parce que Izaya l’avait poignardé, lui et personne d’autre, au collège.

15. Shinra ne considère pas cela comme une conséquence de ses propres fautes. En ce qui concerne Izaya, sa conscience est propre et sereine.

15. Quelques années plus tard, Izaya lui a dit d’une manière courte (pour Izaya) que le coup de couteau n’était pas sur impulsion.

16. Shinra ne lui a jamais demandé ce que c’était, dans ce cas.

17. Shinra sait que tout le mal qu’Izaya a fait subir aux autres finira par lui retomber dessus. Izaya le sait pertinemment, lui aussi.

18. Quand ils pensent à « tout le mal », aucun des deux n’intègre le coup de couteau du collège dedans.

19. Cependant, avant que tous ses péchés lui reviennent en pleine figure, Shinra sait que Izaya fera en sorte de mourir de la manière la plus humaine et la plus spectaculaire possible, ce qui implique que cela ne peut être rien d’autre qu’un suicide.

20. Le moment venu, il appellera Izaya pour lui demander si c’est sur impulsion.

21. Izaya lui dira que non, et raccrochera.



(1) Je met la définition de bipolaire, pour qu’il n’y ait pas de méprise :
En psychiatrie les troubles bipolaires, anciennement appelés psychose maniaco-dépressive, se définissent par l'alternance de périodes d'excitation d'intensité plus ou moins importante et de périodes de dépression d'intensité modérée ou sévère, quelquefois mélancolique. Les tableaux qui associent en même temps les symptômes dépressifs et maniaques sont très fréquents et leur diagnostic n'est pas évident. Les répercussions des troubles bipolaires sur la vie sociale et personnelle sont essentiellement des changements d'emploi à répétition, des difficultés dans le couple à l'origine de divorce et des conduites addictives survenant par épisodes.