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 Et si on allait au parc ? (PV Arata Sakurai, terminé)

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Reiko Sakurai

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Et si on allait au parc ? (PV Arata Sakurai, terminé) Vide
MessageSujet: Et si on allait au parc ? (PV Arata Sakurai, terminé)   Et si on allait au parc ? (PV Arata Sakurai, terminé) Icon_minitime1Lun 19 Avr - 15:49

Aujourd'hui, il faisait beau. Comme à peu près tous les jours finalement. Nous entamions le printemps, et parfois il semblait plus chaud que prédit. La demoiselle tenait son frère par le bras. Ils avançaient d'un pas lent, mais décidé. En ce moment, Reiko était d'humeur à sortir, à fouler le sol d'Ikebukuro avec son frère. Ces genres de petites sorties lui plaisaient beaucoup. Seulement, la blondinette avait peur d'inquiéter ses camarades de classe qu'ils pourraient croiser à son sujet. C'est vrai, une si jeune demoiselle qui ne va plus en cours ? Et qui plus est, fréquente Arata ? Toutes ces petites questions faisaient souvent le tour de sa tête. Alors, ce jour était bien beau, même trop pour en parler. Et puis, advienne que pourra. La demoiselle n'avait plus envie de causer de soucis, et surtout pas à son frère.

Alors, ses yeux se mirent à chercher un endroit. Beau, pas trop ensoleillé, ni trop obscure. Il fallait croire que cette description était trop parfaite pour être possible. Voyez, cette belle image de la plage, remplit de personnes, voir trop. Un peu comme une boîte de sardine. Le parc était vraiment bondé ce jour-là. Un peu comme cette fameuse boîte à poissons. Il fallait croire que Reiko avait le chic pour trouver le jour où il y avait le plus de monde. Ce jour-là que vous voulez absolument éviter.

La demoiselle soupira alors. Puis, elle regarda son frère d'un air désolé. Plus de coin à l'ombre, et encore, il fallait dire "plus de place du tout". D'ailleurs, ce qui étonna le plus Reiko fut tout ce monde. Oui, je le dis depuis le début qu'il y en a. Mais là c'était différent. La foule s'était rassemblée en un paquet bien distinct au milieu du parc. En tant que détective, la demoiselle ne put s'empêcher d'agripper la main de son frère et de l'entraîner vers toute cette foule. Lui qui aimait la tranquillité, ça n'allait pas être pour tout de suite.

Ce qui était fascinant chez Reiko, c'était sa manière de changer du tout au tout. Autant elle pouvait se montrer affectueuse, puis, dans la seconde qui suit, être à l'affut de la moindre information. Voilà à quoi se résumait son travail. Hélas pour lui, Arata ne l'appréciait pas vraiment. Il s'était même opposé à cette idée, mais au final, il n'avait pas le choix. Et à propos, la petite Sakurai n'avait jamais vraiment su pourquoi son frère n'aimait pas ce travail. Au début réticente, la passion et le risque l'ont finalement poussés vers cette organisation de détectives. Sa mission du moment consistait à infiltrer le réseau d'un gang, plus connu sous le nom de "Dollars". Une personne du nom de "Nakura" lui avait demandé de savoir qui étaient ces personnes si puissantes et si discrètes dans l'ombre d'Ikebukuro. Bien sûr, Reiko avait accepté.

Déçue de voir qu'il ne s'agissait que d'un rassemblement d'artistes peintres, la demoiselle chercha à nouveau un endroit assez calme pour elle et son grand-frère. Un banc venait de se libérer, Reiko courut alors, toujours accrochée à cette main ferme.

"Aaah en voilà enfin un. Comme quoi, c'est déjà mieux que rien !" s'exclama-t-elle, un sourire se dessinant sur son visage.

Puis, son air devint à nouveau grave. A la base, cette sortie avait été programmée pour que la petite famille puisse parler. Parler ? Mais de quoi ? Cette idée n'effrayait pas la blondinette, toujours ravie de pouvoir passer du temps avec son beau brun adoré.

"Dis frérot ? Tu voulais pas me parler de quelque chose ? J'ai dû confondre alors .."


Dernière édition par Reiko Sakurai le Ven 23 Avr - 22:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Et si on allait au parc ? (PV Arata Sakurai, terminé)   Et si on allait au parc ? (PV Arata Sakurai, terminé) Icon_minitime1Mer 21 Avr - 15:27

Contrairement à sa sœur, Arata ne laisse transparaître aucune expression sur son visage. Ce dernier reste neutre et froid comme celui d'une poupée. Ses yeux se plantent sur le banc que la demoiselle a désigné quelques instants plus tôt. Ignorant sa remarque et son air grave, l'adolescent serre sa petite main et l'entraîne à sa suite. Du dos de son autre main, il balaie rapidement le banc de pierre dont la fraicheur le fait frissonner. Il s'assoit alors et invite Reiko à faire de même, ce qu'elle exécute sans dire un mot, attendant sans doute une réponse de sa part.

Pourtant, les secondes s'écoulent et se changent en minutes sans que rien ne se passe. Visiblement pensif, le garçon observe les alentours. Le parc est débordant de monde, ce qui n'est pas étonnant en cette belle journée ensoleillée. Arata déteste la foule et sa sœur le sait très bien. Pourtant, sa curiosité les a poussés jusqu'ici, pour ne trouver que d'ordinaires peintres -au talent indéniable, bien évidemment. A l'écart de la masse sombre formée par la foule, quelques couples se promènent main dans la main. Cette vision fait tressaillir l'adolescent qui abandonne la main de Reiko pour enfouir la sienne dans sa poche.

Ses yeux continuent leur course, semblant éviter ceux de la charmante demoiselle. Il sait très bien qu'elle va se faire du soucis, lui demander ce qui ne va pas. Mais comme à son habitude, il ne pourra lui répondre et changera tout simplement de sujet. Il évitera encore une fois. Comment ses pensées, qui lui ont toujours été secrètes et exclusives, pourraient-elle passer la barrière de ses lèvres ? Reiko a beau s'être facilement intégrée dans la société japonaise -malgré son absence scolaire-, elle vient tout de même d'un autre pays avec des mœurs différentes : la France. Ce pays où le contact physique n'est pas quelque chose d'irrespectueux, ni même de honteux.

C'est pour cette raison qu'elle ne peut pas comprendre ce qu'il ressent. Elle ne peut deviner que chacune de ses étreintes met son cœur et son esprit à feu et à sang. La gêne, la honte, l'amour, l'envie. Tous ces sentiments forment un mélange hideux. Ces beaux cheveux dorés, ce sont ceux de sa sœur. Ces douloureux yeux verts, ce sont encore ceux de sa sœur. Ces lèvres délicatement rosées... Ce sont celles de sa sœur. Tous ces trésors qui lui sont étrangers et pourtant si familiers appartiennent à un être intouchable. Certes, les liens du sang ne l'entrave pas. Mais ceux de l'amour, eux, seront toujours dans son cœur pour lui rappeler cette pénible vérité : Reiko est sa petite sœur.

Les sourcils légèrement froncés, Arata sort avec langueur de ses douloureuses pensées. Son regard s'est figé sur l'ombre de la foule. Sa forme rappelle celle d'un monstre imposant, à l'immense gueule, prêt à dévorer cet amas de crédules. Sur sa droite, il sent que le regard de Reiko, lui, le transperce. Il cligne alors des yeux, baisse la tête puis la relève, toujours avec cette même langueur empreinte de pensées dérivantes. Il prend une longue inspiration, contractant ainsi ses muscles, et enfin sa langue se délie, comme par enchantement.

«Je vais faire simple... Je veux que tu arrêtes de jouer aux détectives.» déclare-t-il d'un ton cinglant.

Sa voix porte son sentiment de frustration ainsi que son désaccord. Le jeune homme ne veut plus voir sa sœur s'occuper des affaires d'Ikebukuro, et encore moins des plus obscures. Ne peut-elle pas se contenter d'enquêter sur des adultères ? Il sait bien que non. Sa curiosité est telle qu'elle finit par prendre goût à ce risque permanent. Pourtant, l'adolescent souhaite tellement qu'elle fasse profil bas... Ce n'est absolument pas le moment de se faire remarquer. Il a beau ne pas s'intéresser aux rumeurs, les histoires d'enlèvements sont bien réelles et Reiko constitue une cible potentielle.

Si au moins elle lui parlait un peu plus de son travail ! A chacune de ses questions, comme par exemple le but de sa mission ou qui l'engageait pour faire ça, l'adolescente répond d'une manière plus qu'évasive. Il se doute alors qu'il serait fermement opposé à ses activités et la forcerait, d'une façon ou d'une autre, à arrêter immédiatement. Quand bien même, Arata décide alors que si la manière brute n'aboutit pas, il faut alors utiliser des moyens détournés pour l'empêcher de continuer à lui cacher quoi que ce soit.

«Écoute... Je pourrais te donner des cours à la maison. Et si tu ne veux pas, je pourrais même t'aider à trouver un autre travail, plus tranquille. J'ai entendu dire que la boulangerie qui n'est qu'à quelques minutes à pied de chez nous cherche un vendeur. Qu'est-ce que tu en dis ?» lui propose-t-il d'une voix plus douce.
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MessageSujet: Re: Et si on allait au parc ? (PV Arata Sakurai, terminé)   Et si on allait au parc ? (PV Arata Sakurai, terminé) Icon_minitime1Mer 21 Avr - 23:01

Arata semblait soucieux. Son regard se portait vers tout ce qui était dans le parc, hormis Reiko. Il semblait l'éviter du regard, ne pas vouloir se confronter à ce doux regard qui en a fait fondre plus d'un. La demoiselle porta alors un regard plus inquiet qu'auparavant. Ne le supportait-il plus ? Y avait-il quelque chose qui le dérangeait en elle ? La demoiselle voulut briser la glace, mais une profonde inspiration, puis la prise de parole de son frère la stoppèrent net. Il voulait faire simple, et surtout lui ordonner d'arrêter de "jouer au détective". Jouer .. au détective ? Le terme avait quelque peu choqué la jeune femme. Elle savait très bien que parfois, elle risquait gros à se frotter aux gangs, mais jouer n'était pas le mot. Le fait que son frère lui dise ça ne la choqua pas le moins du monde. Elle savait depuis le début que l'idée d'être un détective dans Ikebukuro était dangereux. Le problème, c'est qu'elle aimait ce risque-là. Mais finalement, elle aimait aussi que son frère s'inquiète pour elle, qu'il lui prouve à sa manière qu'il l'aime. Mais Reiko ne comptait pas s'arrêter là. Au de-las des apparences, Arata était une personne douce, inquiète, et sociale. Le problème c'était tous ces gens. Tout ce qu'ils pouvaient penser.

Perdue dans ses pensées, la voix grave d'Arata la ramena sur Terre. D'une manière plutôt douce, car elle aimait son timbre de voix. Si doux, si agréable. Arata lui proposa d'une voix sereine un nouveau travail à la boulangerie, en plus de lui donner des cours. Un sourire se dessina alors sur son visage. Reiko aimait ses attentions qu'il prenait pour qu'elle se sente bien avec lui. Laissant un soupir amusé s'échapper, elle lui expliqua :

"Arata .. Je suis désolée, mais je ne peux pas laisser tomber maintenant .."

La demoiselle comprenait que ce beau brun se fasse du soucis. A vrai dire, elle ne lui parlait pas beaucoup de son travail. Chose à changer, elle s'en doutait.

"Je ne sais pas si tu connais un certain .. Nakura ?"


Ses yeux se baissèrent. Une certaine gène s'installa en elle. Depuis qu'elle avait interrogé de nombreuses personnes sur ce "Nakura", les résultats démontrèrent beaucoup de choses inquiétantes. Dont des suicides. Selon certaines sources, il utiliserait une psychologie humaine assez étrange. Mais de toute manière, Reiko n'avait pas son mot à dire là dedans. Elle devait seulement exécuter les ordres et enquêter.

"Il se trouve que je dois enquêter pour lui. Et pas sur n'importe qui, sur les Dollars."

Ses yeux toujours rivés vers le sol, son expression était devenue très professionnelle. Elle ne savait pas comment son frère avait réagi lorsqu'elle avait parlé de toutes ces personnes. Encore, Nakura n'était pas très connu, et elle avait eu accès au dossier grâce à son nouveau travail. Par contre, tout le monde savait qui étaient les Dollars. Il y a maintenant plus de huit mois, ce gang s'était rassemblé. On avait parlé de cet événement depuis un long moment. Maintenant, on n'en entendait plus que des bribes, rien de très intéressant.

A sa manière, elle ne voulait pas qu'il s'inquiète. Ca ne servait à rien, puisque personne encore -mis à part Nakura et Arata- ne savait qui elle était. Le détective se mit à cheval sur le banc, face à face à son grand-frère. Relevant la tête, elle regarda son frère dans le blanc de l'oeil. Maintenant, il ne pourrait plus la fuir. Puis, alors que ses joues se mirent à prendre un teint plus rouge, elle bondit sur lui pour lui serrer la taille. Ses épaules étaient larges, Reiko aimait s'y blottir et oublier le monde dans lequel elle était. Son pull sentait bon. Une odeur de lessive qui s'empressa de remplir ses narines.

"Je ne veux pas que tu t'inquiètes tu entends. Surtout pour moi. Tu es adorable de me proposer tout cela, mais je n'en ai pas besoin." Ajouta-t-elle toujours blottis contre Arata.

La petite Sakurai se redressa, esquissa un sourire ravageur à son frère, et se rassit normalement sur le banc. Au loin, un bruit de moteur résonnait. En fait non, plus un cheval, mais sans le bruit des sabots .. La motarde sans tête hein ? Depuis des lustres, elle n'intéressait plus Reiko. Mais au final, elle avait peut-être un lien avec Nakura. La demoiselle secoua sa tête ; ses cheveux blonds se placèrent un peu n'importe comment. D'où une mèche plus ou moins grosse qui barra son visage. Amusée, Reiko l'entreprit du bout des doigts, puis la plaça en arrière.

Autour du banc, s'était un sol sableux qui se présentait à eux. Alors, telle une enfant, Reiko prit son index et écrivit sur le sable. "Ar-a-ta."

Puis, elle le regarda à nouveau, ses pommettes devinrent roses, puis, elle soupira à nouveau d'un air amusé. Serait-ce un tic ? En tout cas, c'était sa manière de combattre le stress.
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MessageSujet: Re: Et si on allait au parc ? (PV Arata Sakurai, terminé)   Et si on allait au parc ? (PV Arata Sakurai, terminé) Icon_minitime1Jeu 22 Avr - 0:06

Ce n'est pas comme si sa réponse l'avait étonné. A vrai dire, Arata savait déjà que sa sœur refuserait d'abandonner son travail, même pour lui. Alors il sourit silencieusement. Il se met même à rire, d'un rire discret, presque inaudible. Il pense qu'après tout, si Reiko n'était pas comme ça, il ne l'aurait pas gardée à ses côtés pendant ces deux années. Malgré tout, son inquiétude reste entière et il ne peut chasser ce terrible sentiment qui serre son cœur comme un étau. Ah, quand bien même sa curiosité et son amour du risque la caractérise, tout aurait été plus simple si elle avait accepté son offre...

Pourtant, à sa grande surprise, l'adolescente se décide à lui parler de son travail. Dans un premier temps, elle lui demande s'il connait un certain «Nakura», ce à quoi le lycéen répond négativement en secouant la tête. Même s'il a toujours vécu ici, il faut dire qu'il ne connait pas énormément de monde. Retenir le nom de ses camarades de classe est pour lui un véritable challenge qui se renouvèle tous les ans, alors il ne s'encombre pas des noms de personnes qu'il ne croise que quelques fois par an. Et puis ce type doit forcément être louche, dans ce cas, pourquoi le connaitrait-il ?

Arata connait bien sa sœur et remarque facilement sa gêne. Pourquoi baisse-t-elle les yeux de cette façon ? Il est évident qu'elle lui cache quelque chose, qu'elle ne veut pas tout lui dire. Si seulement il en savait un peu plus sur Ikebukuro, si seulement il connaissait cet homme, alors il n'aurait pas à se faire violence pour ne pas lui tirer les vers du nez ! Mais la méthode forte ne fonctionne pas sur Reiko, il le sait très bien, et rien ne sert de la brusquer. Si elle ne lui parle pas de certaines choses, elle doit sûrement avoir ses raisons. Cependant, il n'abandonne pas, loin de là... Ce n'est que partie remise pour l'instant.

Le lycéen manque de s'étrangler en entendant la suite. Enquêter sur les dollars ? Un de ces gangs des couleurs qui, justement, n'a pas de couleurs. Même lui en a entendu parler. Il faut dire qu'on leur reproche énormément de méfaits et que la plupart des habitants les considèrent comme une menace potentielle, puisqu'on ne sait pas qui les dirige, quelles sont leurs motivations, et encore moins combien ils sont. Alors ce Nakura veut en savoir plus sur les dollars et engage sa sœur pour faire le sale travail... Et sans doute une infiltration. Mais si Reiko pense que son grand frère va la laisser rejoindre un groupe de délinquants, alors elle se trompe joliment.

Néanmoins, à peine eut-il le temps de préparer ses mots pour être ferme sans la blesser que la jeune fille se tourne vers lui et attrape son regard. Elle ne veut pas qu'il s'enfuie, et elle sait très bien qu'il ne peut répliquer quoi que ce soit face à ces mirettes. Puis, sans prévenir, Reiko se jette sur lui et saisit sa taille, enroulant ses frêles bras autour. Elle s'y blottit sans se soucier de l'air désemparé du pauvre Arata, qui ne sait comment réagir. Des passants les regardent, tantôt offusqués, tantôt amusés. Il déteste être la source de l'attention et surtout de ce genre d'attention. Pourtant il ne peut pas la repousser, c'est un effort trop difficile pour lui. Alors il reste planté là, légèrement béat, les bras ballants, tentant de se remettre de ses émotions.

«Comment veux-tu que je ne m'inquiète pas ?... Je ne veux pas que tu approches les Dollars, et encore moins que tu les rejoignes. Je ne t'empêcherai pas d'enquêter mais tiens-toi à l'écart d'eux, s'il te plaît...» la supplie-t-il avec une voix brisée.

Cette fois-ci l'adolescent manque de succomber à une crise cardiaque, qui, si elle avait eu lieu, aurait sans doute été provoquée par le douloureusement magnifique sourire de la demoiselle. Ignorant le fait qu'elle ait probablement failli le tuer, elle se détache de lui et se rassoit normalement. Elle secoue la tête, repousse une mèche rebelle vers l'arrière tandis qu'il la regarde faire, encore plus confus que précédemment. Son attitude est si étonnante qu'il ne parvient toujours par à la cerner, même au bout de deux ans de vie commune. Tout à coup, elle se penche en avant et du bout de son index, trace des mots dans le sable. Ou plutôt un nom : Arata.

Celui-ci pousse un léger soupir amusé et se penche à son tour. L'imitant, il trace des signes et des mots de son index. Sous son nom, il ajoute un «plus», et sous le signe, il écrit le prénom de Reiko. Alors il se relève, jette un coup d'œil à sa sœur et se couvre la bouche à l'aide de sa main, à moitié dissimulée dans sa manche, tandis que ses joues se colorent légèrement. Comme elle, il possède des tics lorsqu'il est gêné ou nerveux, et celui-ci est le plus récurent et évocateur. Et cette fois-ci encore, il ne peut s'empêcher de détourner le regard.
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MessageSujet: Re: Et si on allait au parc ? (PV Arata Sakurai, terminé)   Et si on allait au parc ? (PV Arata Sakurai, terminé) Icon_minitime1Jeu 22 Avr - 20:02

Son doigt était sablé. Un peu comme ces gâteaux qu'elle aimait manger petite. Sa mère les saupoudrait légèrement avec de la poudre chocolatée. Evidement, du bout du doigt, Reiko en prenait une fois la garde de sa mère baissée. Ses souvenirs rendirent la demoiselle assez nostalgique, voir trop. Sa nouvelle vie qu'elle menait maintenant avec Arata la satisfaisait. Bien plus que ce qu'elle espérait en arrivant à Ikebukuro. Reiko semblait avoir changée depuis son arrivée dans cette ville. Le goût du risque, le changement, Arata. Si vous lui demandez quel sentiment a-t-elle pu bien ressentir lors de son arrivée, voilà ce qu'elle vous dira.

S'extirpant bien difficilement de ses souvenirs, elle observa à nouveau son frère. Comment était-il avant son arrivée ? N'avait-il pas un peu changé, grâce, ou à cause d'elle ?

Son regard était figé sur le prénom qu'elle avait écrit précédemment. Il se mit à soupirer d'une manière amusée, comme lorsqu'elle est gênée. Quels grands enfants faisaient-ils. Le jeune homme fit la même chose qu'elle. "+ Reiko" Aussi insignifiants soient-ils, ces mots firent rougir les petites joues de la demoiselle. Pas si occupée que ça par sa timidité, les yeux de Reiko se posèrent à nouveau sur son frère. Comme à son habitude, il allongea sa manche, et la plaça devant sa bouche. Reiko laissa un petit rire s'échapper. Finalement, elle le connaissait bien pour savoir qu'il était nerveux. Même ce grand ténébreux, aussi courageux qu'il puisse paraître pouvait être gêné ou anxieux. Oui, c'est un humain après tout, me diriez-vous. Mais celui-ci était particulier, surtout pour la petite Reiko. Un sentiment de joie la parcourra.

Ces beaux yeux bleus océans regardèrent ailleurs. Comme au début de leur balade. Ils fuyaient encore ceux de Reiko. De quoi avait-il donc peur ? La demoiselle décida de le découvrir en le provoquant. Et oui, parfois la blondinette pouvait se montrer plus courageuse que ce qu'on en voit. Les apparences sont trompeuses, c'est bien vrai.

Reiko se leva. Ses yeux regardaient droit devant elle. Puis, elle pivota, d'une manière assez gracieuse ; ses cheveux volèrent dans le vent, éclairés par un rayon de soleil, leur donnant un aspect plus "blond" que celui d'origine. Ses mirettes se posèrent une nouvelle fois sur celles de son interlocuteur. Approchant son visage du sien, tout le reste semblait lui échapper, elle en était indifférente. Son seul but était de découvrir Arata. Non pas son intellect dont elle connaissait les prouesses, mais ce qu'il se passait dans son cœur. Leurs visages respectifs étaient de plus en plus proche. Assez affolée, la demoiselle semblait à nouveau percevoir la réalité. Que faisait-elle à présent ? Ce n'était plus son challenge, mais quelque chose de réel. Ses joues devinrent de plus en plus rouges. Le temps semblait s'être figé. Seul son regard croisait celui d'Arata. Au final, elle ne savait pas ce qui s'était passé. Reiko voulait un peu de changement. Celui qui vous fait simplement changer de place pour être plus à l'aise.

Un changement n'est-ce pas ? En y repensant, la demoiselle ne regrettait pas le moins du monde ce qu'elle faisait. Seulement, sa réaction et le manque de courage dont elle faisait preuve la braquèrent. C'était stupide et elle en était consciente. Ce qu'elle regretta fut ce manque de courage là. Mais pour autant, son visage était toujours aussi près de celui de son grand-frère. Sa respiration était légèrement coupée, ce qui pouvait s'entendre. Non, elle ne manquait pas d'air, mais réalisait simplement ce qu'elle avait essayé de faire.

"Je t.. "

Ses yeux s'embuèrent, puis son regard se détourna. Que le temps pouvait paraître plus long, quand on ne sait pas quoi faire, et qu'on attend une réaction. La situation pouvait paraître mignonne voir attendrissante, mais Reiko regrettait de ne pouvoir faire plus. Surtout pour lui. Ses idées se bousculèrent. Elle se laissa alors tomber au sol, tout prêt d'Arata, d'une manière plutôt lasse. Des regrets remplirent son esprit. Un regret, ça peut finalement être imposant. La demoiselle était comme perdue. En détresse, que pouvait-on faire pour elle à ce stade ?
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MessageSujet: Re: Et si on allait au parc ? (PV Arata Sakurai, terminé)   Et si on allait au parc ? (PV Arata Sakurai, terminé) Icon_minitime1Jeu 22 Avr - 21:18

Sans prévenir, Reiko se lève. Elle se tient droite comme un i, le regard fixe. Toute son allure reflète une mystérieuse détermination qui surprend son frère. Celui-ci pose finalement son regard sur elle, plutôt surpris de la voir soudainement si sérieuse. Alors qu'il entrouvre les lèvres pour lui demander si quelque chose ne va pas, la jeune fille se tourne vers lui. Et tout à coup, la scène se passe au ralenti. Le genre de chose qui n'est possible que dans les films, Arata s'y retrouve prisonnier de s'être étrange sentiment de langueur qui lui offre l'opportunité de profiter de chaque détail : le vent s'engouffre dans les longs cheveux de l'adolescente, réveillant une surprenante brillance. Des dizaines de pétales d'un blanc immaculé tombent tout autour des deux jeunes gens, donnant au décor une touche féérique.

Le lycéen est tout simplement bouleversé. Il ne peut décrire ses sentiments tellement son cœur est mis à sac par la beauté de sa petite sœur. Cette splendeur qui prend la forme d'un poignard et le blesse chaque fois un peu plus. Alors ses deux pierres précieuses, ces émeraudes que sont ses yeux, se transforment à leur tour en dagues et le figent sur place, le transperçant. Maintenant, le jeune homme n'a plus aucun moyen d'échapper à ce délicieux supplice et reste impuissant, subjugué, s'abandonnant à ses douloureuses pensées. Néanmoins, à peine a-t-il le temps de se résoudre à abandonner toute idée sortant du cadre familiale que Reiko se penche vers lui.

Et revoilà un ralenti. Non, vraiment, est-ce que vous trouvez ça normal qu'il y en ait si souvent ? Ou bien est-ce que le cerveau d'Arata commencerait à le lâcher ? En attendant d'avoir une réponse à cette question, le pauvre garçon subit ce bouleversement en perdant ainsi toutes ses notions d'espace, de temps, comme tous ses repères et ses moyens. Les yeux dans les yeux, l'adolescent ne pense plus à ses états d'âme ni à ce qu'il devrait faire ou ne pas faire. Il remarque simplement que sa sœur -non, que Reiko se met à rougir. Il note également que le temps passant -enfin, ce qu'il discerne ressemble à des secondes-, elle ne fait rien de plus que le fixer. Son visage ne s'approche pas plus et reste à une dizaine de centimètres du sien.

Tandis qu'Arata analyse en quelque sorte la réaction de la blondinette, comme sa respiration saccadée, sans doute provoquée par l'excitation, la gêne ou le stress -il n'arrive pas à choisir quelle est la véritable cause-, cette dernière entrouvre les lèvres et prononce un début de phrase. «Je t...». Malheureusement, elle le laisse sur ces quelques bouchées de mots et détourne son regard en espérant sans doute qu'il ne remarquera pas les larmes qui lui montent aux yeux. Trop tard. Pourquoi aurait-elle envie de pleurer ? Décidément, il n'arriverait jamais à la comprendre. Conclusion qui se vérifie alors que l'immigrée se laisse tomber au sol, sans raison apparente, et d'une manière lasse et fatiguée.

«Reiko. Regarde-moi.» ordonne-t-il d'un voix grave.

Sa voix brise l'étrange mais agréable silence qui les entoure. Peut-être à cause d'un réflexe, ou du ton convaincant de son frère, la jeune fille relève la tête et dirige ses yeux dans sa direction. Il laisse alors tomber sa main qui couvre sa bouche et l'avait empêché de sentir la chaleur du souffle de Reiko, mais surtout, avait prévenu un risque de réaction intempestive et seulement dictée par un instinct. De cette même main, il saisit délicatement le menton de la détective et, tout en restant à une distance raisonnable d'elle, se penche légèrement pour mieux capturer son regard.

Délaissant sa prise, sa maladroite main se dirige vers sa bouche. Pourtant, sans aucune hésitation, il passe son index sur sa lèvre inférieure avec une langueur presque provocatrice. Sous sa peau légèrement rugueuse, il peut sentir la douceur de ce morceau de chair à l'alléchante couleur. Bien évidemment, des centaines de pensées le troublent ; néanmoins, son regard reste aussi droit et ancré dans celui de son interlocutrice. Ils se contentent simplement de les chasser tandis que sa main balaie doucement sa joue, suivant le tracé de sa fine mâchoire d'européenne.

Soudain, l'étau formé par sa main se referme sur une mèche de cheveux qui entoure le visage de l'adolescente. Toujours avec la même délicatesse, Arata la fait glisser entre ses longs doigts. Puis, il ferme son poing, l'écarte du joli minois et l'ouvre à nouveau. A l'intérieur se trouve un pétale, de ceux-là même qui étaient tombés comme des flocons de neige lors de la précédente bourrasque de vent. Il désigne alors le faux flocon logé au creux de sa main et sourit en lui expliquant :

«Il était dans tes cheveux.»

Arata, tout en gardant son sourire -chose exceptionnelle !- se lève sans laisser le temps à Reiko de penser quoi que ce soit de ce qu'il vient de faire. Une fois debout, il se contente de se pencher vers elle et passe une main dans son dos et l'attrape par les genoux. Et oui, avec une formidable aisance, il la soulève et la porte de cette manière qu'on appelle communément «style princesse». Bien sûr, tous les regards -ou presque- du parc se dirigent sur l'étrange couple. Mais contre toutes attentes, le lycéen se moque bien de ce que peuvent penser tous ces gens. Il n'a pas envie de penser à eux ni de se soucier de leurs envies et de leurs attentes. Sa sœur est la seule à compter pour lui. C'est alors d'un air extraordinairement confiant qu'il pose à nouveau son regard océan sur elle, et, toujours le même sourire accroché aux lèvres, lui demande :

«Tu es fatiguée ? Est-ce qu'on devrait rentrer à la maison maintenant ?»
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MessageSujet: Re: Et si on allait au parc ? (PV Arata Sakurai, terminé)   Et si on allait au parc ? (PV Arata Sakurai, terminé) Icon_minitime1Jeu 22 Avr - 22:55

Toujours aussi bouleversée, la demoiselle regarda d'un air vague le banc. Non, il n'avait pas grand chose de spécial, il était juste devant elle. Au même moment, son frère lui ordonna de la regarder, d'une voix assez grave. Reiko le regarda alors, exécutant les ordres de son frère. Il ne devait pas comprendre, pas comprendre pourquoi la demoiselle ne pouvait le regarder comme elle le faisait auparavant. Pourtant, au début, rien ne se passa. Oui, la demoiselle ne semblait être préoccupée par rien, sauf lui. Seulement, elle ne le montrait pas. A quoi servirait le fait de le montrer ? Les embarrasser tous les deux, ni plus ni moins. Mais, pour une fois, la demoiselle avait décidé de changer les choses. Les changer plus ou moins, en fait. Une personne comme elle n'était pas capable de prendre les choses en mains d'une telle façon. C'est un peu comme une démarche. Reiko s'occupait de démarcher, de proposer des idées, voir de vouloir les appliquer, mais pas plus. Alors que les autres, ils étaient bons pour l'action. Et dans tout ça, Arata faisait de tout, quand il le voulait. La demoiselle fuira ses pensées assez récurrentes lorsque cette grande main qu'elle connaît bien attrapa doucement son menton. Sa réaction fut assez normale ; surprise. Arata pouvait lui réserver bien des surprises c'est justement ce qui lui plaisait le plus. Imprévisible, il laissa son doigt surpasser les lèvres rosées de Reiko. Laissant passer ce même doigt aussi lentement que la scène précédente, son regard soutenant celui de sa soeur. Chose plutôt plaisante, même si elle ne compte pas l'avouer.

C'est fou comme la couleur de ses yeux pouvait la troubler. Un bleu tel celui de l'océan. Le bruit n'y était pas, mais la captivité si. La demoiselle ne se lassait de regarder cette couleur, ces yeux. Le plus captivant dans tout ça reste la nuance, légèrement plus claire vers la pupille, mais vraiment plus foncée lorsqu'on se rapproche des bords.

La main du jeune homme continua son escapade, et sécha les larmes qui empruntaient un chemin sinueux sur sa joue. Mais, il suivit aussi le parcourt d'une petite mèche avec un air appliqué. Intriguée, les mirettes de Reiko regardèrent plus en détail le jeune homme. Ses larges épaules laissaient descendre de longs bras assez musclés, puis de grandes mains. Ce qui charmait le plus la demoiselle fut la délicatesse que ces grands mains pouvaient prendre à son égard, et ce n'était pas pour lui déplaire. Jouant presque avec ses cheveux, il captura le criminel qu'il poursuivait dans cette belle chevelure blonde ; un pétale. Arata se justifia en lui expliquant qu'il se trouvait dans ses cheveux, et apparemment bien blotti.

Le jeune homme se releva, sans laisser à Reiko le temps de se remettre de ses émotions. Il se pencha vers elle, puis l'attrapa par la taille, et ensuite aux genoux. Il fit ceci avec une facilité déconcertante, ce qui étonna la demoiselle. Bien sûr, elle savait qu'il avait les muscles nécessaire pour la porter, mais jamais il ne l'avait fait en public. Mais le beau brun n'en perdit pas son calme. Même si un million de paire d'yeux se braquaient sur lui, rien ne pouvait l'atteindre tant que Reiko était là.
Puis d'une manière assez délicate, voir apaisante, il lui demanda plusieurs choses dont une sur sa fatigue. Ensuite, il lui proposa de rentrer chez eux. La proposition était assez alléchante, puisqu'elle le voulait bien.

Son regard était doux, et elle le posa sur celui d'Arata. Hochant la tête, elle cacha sa tête contre le torse du jeune homme. C'était toujours la même odeur qui remplissait ses narines. Cette odeur qu'elle aimait tant. Puis, ses bras étant libres, elle les passa autour de la taille de l'homme. Ayant du mal à en faire le tour -petits bras obligent-, ses mains s'agrippèrent à son pull. Sa respiration était devenue normale, et l'étreinte quelle donnait à Arata passionnée. Toujours frustrée, elle aurait pouvoir faire plus. Mais tous ces yeux braqués sur eux la gênait. Alors, doucement, ils entamèrent la route de chez eux. Leur chez eux, elle l'aimait beaucoup aussi. Rassurant, calme, doux. Reiko pouvait enfin être libre avec son frère, ou plutôt, avec Arata.

(La suite chez eux.)
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